Andromaque
Publié le 08/12/2013
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« En effet, Andromaque apparaît tout d’abord comme une femme tendre et fid èle. En effet on l’imagine regardant son fils comme un rempla çant de son époux disparu, c’est « l’image d’Hector » ditelle. On retrouve ainsi le champ lexical de la fid élité. On retrouve donc les termes : « laissa pour gage », « Je te laisse mon fils pour gage de ma foi », « il me retrouve en toi », « à quel point tu ch érissais le p ère », « p érir tous ses a ïeux ». La notion de fid élité entre Hector et Andromaque semble être rattach ée à leur fils Astyanax, c'est àdire au fruit de leur union. Cet enfant semble être le symbole de leur amour et de leur fid élité. Andromaque doit aimer son fils comme elle a aim é Hector afin que le souvenir de celuici soit pr éserv é. Andromaque, comme une m ère tendre s’adresse directement à son fils. Elle semble vouloir le rassurer virtuellement. En effet, celuici n’ayant pas la parole, il ne peut exprimer sa douleur et ses craintes. Elle le rassure donc pour mieux s’interdire d’accepter sa mort. Elle doit donc épouser Pyrrhus pour qui elle voue une haine immense. C’est ainsi qu’apr ès avoir évoqu é son amour et sa fid élité à Hector et son fils, sa haine pour Pyrrhus appara ît à l’oppos é d’autant plus forte. On retrouve par ailleurs un vocabulaire p éjoratif lorsqu’elle parle de Pyrrhus : « Roi barbare », « le cruel ». Aussi, Andromaque exprime clairement qu’elle le d éteste : « Si je te hais ». Andromaque est donc prise entre des sentiments oppos és. Elle semble avoir besoin de retrouver ses rep ères sur ce qu’elle ressent afin de trouver une solution à son dilemme. C’est au contraire une Andromaque compl ètement tourment é qui ressort de cette introspection. b)Andromaque tourment ée : Andromaque semble être compl ètement d éboussol ée. Elle est ma îtresse d’un choix impossible. Elle doit trancher une douloureuse alternative, ce qui para ît la perturber psychologiquement. Les nombreuses exclamations d’Andromaque sont t émoins du chamboulement de l’h éroïne. Les cris de d ésespoir et de plaintes d’Andromaque sont exprim és par des interjections diverses : « Ah ! De quel souvenir vienstu frapper mon âme ! ». Elle semble avoir été pouss ée par sa confidente C éphise à se rem émorer un chapitre de sa vie douloureux pour elle. Elle utilise par ailleurs un verbe fort et qui refl ète bien le mal que lui procure ce souvenir : « De quel souvenir vienstu frapper mon âme ! ». Le verbe frapper nous fait penser que ce souvenir est comme un coup de massue qui assomme l’h éroïne expliquant ainsi son chamboulement. Plus loin, Andromaque, évoquant de nouveau le souvenir douloureux de son mari s’exclame : « H élas ! ». Ces cris de douleurs et de d ésespoir sont r évélateurs de l’ état psychologique d’Andromaque qui semble compl ètement perturb ée. Ce coup de massue que lui donne sa confidente fait alors entrer Andromaque dans une sorte d’ état second. Elle semble alors obs édée par Astyanax. On retrouve une anaphore. La maman r épète deux fois « Ce fils ». Cette r épétition insistante cr ée un effet d’ écho dans la t ête d’Andromaque. Cela met en relief l’obsession de l’h éroïne pour ce fils, symbole de son union avec Hector. Elle a peur de le perdre et est tourment ée face à cette id ée. Elle parle m ême à Astyanax, comme s’il était en état de comprendre. Elle semble ainsi être dans un état second qui lui fait perdre ses rep ères. Elle est . »
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