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Analyser et commenter ce texte de VOLTAIRE, en mettant en relief les artifices utilisés par l'auteur, pour appuyer ce qu'il veut démontrer : l'absurdité de la guerre. Vous indiquerez notamment comment VOLTAIRE procède (style, ton, mots choisis….) pour fustiger et condamner la guerre.

Publié le 11/03/2012

Extrait du document

voltaire

Tout d’abord, nous constatons que l’extrait est organisé. En effet, il est composé de deux paragraphes distincts dont le premier est très positif et le second est négatif, une vision négatif de la guerre. De plus, l’auteur décrit l’ordre de déroulement de la guerre en utilisant les marqueurs de relations suivants : `` d’abord l.4’’ ; ``ensuite l.4’’ ; enfin l.10’’.

En ce qui regarde le premier paragraphe, l’auteur emploi un vocabulaire positif tels que : `` beau ; leste ; brillant l .1’’. Cette énumération d’adjectifs laudatifs est renforcé par `` si l.1’’ pour amplifier l’effet de beauté. En outre, le champ lexical du spectacle est présent. En effet, on n’a pas l’impression qu’une guerre est décrite : `` ôta du meilleur des mondes l.5’’, l’imprécision : ``à peu prés l.4’’, tout est valorisé.

voltaire

« Par ailleurs, la guerre s’apparente à une œ uvre d’art.

Les armes tels que : `` canon l.2’’ ; `` mousqueterie l.4’’ sont dissimulées derrière l’atmosphère.

Par contre, les autres éléments prennent toute la place : `` trompette ; fifres ; haut bois ; tambours l.2’’, ainsi, ces accumulations atténuent les armes. L’énumération des instruments musique du plus aigue au plus grave, nous donne l’impression d’un concert à la place d’une guerre. Ensuite, le narrateur refuse de s’apitoyer sur leur mort.

Pour ce faire, il atténue la mort en utilisant les mots suivants : `` coquin l.5’’ ; `` raison suffisante l.6’’, effectivement, il montre que la mort n’est pas grave, mais tout à fait normale. Par conséquent, cette vision optimiste est celle de Candide, c’est une vision naïve de la guerre, valorisée ou l’esthétique est mise en avant. En ce qui concerne le second paragraphe, nous avons une rupture par rapport au précédent.

En effet, Voltaire cesse d’être ironique, il instaure une vision très horrible physiquement et moralement de la guerre.

Ainsi, Voltaire emploie un vocabulaire très négatif, mais aussi très réaliste car il voit les conséquences du combat.

Pour ce faire, il dit : `` tas de morts l.12’’ ; ``à demi brûlées l.17’’ ; ``vieillards criblés de coups l.14’’ ; `` femmes égorgées l.15’’ ; `` filles éventrées l.16’’, il met en évidence des participes passés avec l’assonance en ``钒, laissant entendre une souffrance subit par les mourants ou les morts, une souffrance terrible.

De plus, les champs lexicaux de la violence et des corps sont omniprésents, le registre est pathétique car les morts sont des vieillards, des femmes, des enfants et des innocents. Enfin, à travers ces deux paragraphes, on constate deux points de vue différents. En premier lieu, la scène est vue par Candide, c’est donc son point de vue qui est exposé ici.

Cependant, certains détails amènent à penser qu’il existe un second point de vue.

Ainsi, de nombreuses antithèses sont utilisées : `` formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer l.2, 3’’, cela crée un dialogue qui sert à prévenir le lecteur.

De plus, on peut constater un oxymore : `` boucherie héroïque’’ montrant qu’il existe en fait un double regard dans le texte.

Ce deuxième regard est correspond à celui de l’auteur, très différent de celui de Candide. Dans un second temps, nous analyserons les procédés utilisés par Voltaire pour critiquer, dénoncer la guerre.

Afin de parvenir à ses fins, et de prouver que la guerre est absurde autant sur le fond que sur la forme, Voltaire utilise un registre ironique.

Pour ce faire, il utilise des figures d’amplifications, tels que les gradations, des amplifications, et parvient de ce fait à mettre en satire les troupes. Ainsi, Voltaire dit : `` Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien……l.1’’, il donne un ton railleur et établit un environnement de moquerie. Par ailleurs, Voltaire fait une satire de l’optimisme, avec `` raison suffisante l.6’’ ; `` ôta du meilleur des mondes l.5’’, il critique le philosophe Leibnitz, qui est un philosophe très optimiste.

En outre, Voltaire dit : ``tremblant comme un. »

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