analyse littéraire automne malade d'Apollinaire
Publié le 05/05/2024
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«
Automne malade
Introduction :
Ce poème écrit en 1913 s'intitule automne malade il fait partie du recueil
alcools De Guillaume Apollinaire.
Il fait partie du cycle d'Anny Plaidant le premier
amour de Guillaume Apollinaire.
Ce texte fait référence à l'automne dès son titre
qu'il évoque décris tout d'abord puis après une transition il métaphorise
l'automne pour parler de ce sentiment.
Comment Guillaume Apollinaire parvientil à métaphoriser l'automne la saison pour décrire son monde intérieur ? Nous
tâcherons de répondre à cette question tout d'abord en 2 mouvements tout
d'abord l'évocation de l'automne un paysage extérieur puis après 2 verres de
transition le 2e mouvement le monde intérieur du poète.
1er mouvement :
1) Dès le début le thème de l’automne est désigné, tout d’abord par son titre
mais aussi car Guillaume Apollinaire fait une déclaration d'amour à l’automne
avec « adoré » c’est l'évocation de la compassion.
Il montre en revanche la
décroissance de l'amour par l'adjectif malade.
2) « tu » montre la proximité de l'automne et du poète, qu’il personnifie.
Cependant il annonce une mort inéluctable inévitable par l'utilisation du futur
« mourra ».
Il évoque ensuite la nature avec « roseraie » qu'il va venir
hyperboliser/exagérer notamment avec le mot « ouragan » (car l'automne est la
saison des désastres).
Par le mot roseraie G-A décrit des fleurs qui vont alors
être détruites/qui vont mourir montrant ainsi la fin de l'été mais aussi le motif de
l'amour.
On voit alors déjà un reflet de l'extérieur à l'intérieur
3 et 4) Avec « quand » qu'il utilise 2 fois cela montre un ultimatum qui crée donc
un désastre.
Apollinaire dessine alors là destruction/l'écroulement en coupant les
2 vers, c'est ce qu'on appelle un hémistiche.
Il montre ainsi l'abondance des
« vergers » tués par la neige, c'est une fin irrémédiable.
5) Il poursuit la description de la nature automnale mais entame une
introspection avec des évocations montrant la désespérance amoureuse.
« Pauvre » est une personnification, il plaint alors c'est une tournure et
élégiaque, il n'a plus rien.
Le « meurs » fait écho à « tu mourras » avec la
« blancheur » qui fait référence au linceul.
En revanche, c'est une incohérence
car l'automne est une saison d'abondance et il dit qu'il faut mourir.
En fait, il
montre que la mort n'exclut personne et que cet amour n'était pas vécu de la
même manière, ainsi l'abondance n'empêche pas de frapper.
C’est pourquoi, à
chaque terme positif il y en a un négatif « fruits mûrs » et « neige ».
Il y a
toujours un contraste une certitude qui crée une désespérance
6) Métaphore fond du ciel le ciel symbolise la liberté mais avec un fond c'est un
emprisonnement
7) De plus « épervier » un oiseau, une proie qui plane.
Il montre c'est la proie de
plus, c’est une métaphore de la mort imminente/violente et c'est aussi une
image de mauvaise augure les oiseaux dans les textes marquent la cause de tous
ces problèmes
8) Il continue sur la description des paysages de Rhénanie, où le folklore est
présent comme les sirènes « les nixes » sont la cause de toute cette souffrance
avec....
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