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Analyse linéaire "Première soirée" d'Arthur Rimbaud

Publié le 05/06/2024

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« Première soirée Le poème « Première soirée », intitulé tout d’abord « Comédie en trois baisers » Problématique : Comment ce poème plein d’ambivalence et de légèreté fait-il référence à la comédie pour parler d’amours adolescentes ? 1° mvt : vers 1 à 2 = une scène charmante et intrigante 2 ° mvt : vers 3 à 4 = la mise en place d’une intrigue amoureuse ( = histoire d’amour) 3° mvt : 5 à 8 = le dénouement On constate de nombreux tirets, signes de ponctuation qui d'ordinaire dans les pièces de théâtre, indiquent les changements d'interlocuteurs ou dans un texte remplace les parenthèses, l'un au début du 1er quatrain, un autre au 3ème et au quatrième puis au milieu des 5ème, 6ème, 7ème et enfin un tiret au début du dernier quatrain.

Ces tirets, dont l'un au début du texte permettent au poète de contrôler le rythme et de mettre en valeur certaines scènes, tout en créant une atmosphère d'intimité et de spontanéité. 1° MVT 0 – était = imparfait = moment qui dure dans le passé = le poète raconte un souvenir de jeunesse. Elle = promom personnel qui reste très général ne fait jamais référence à une personne en particulier 1 – fort déshabillée = adverbe d’intensité lié à l’adjectif déshabillée = suggère dès le début du texte une scène évoquant la sensualité 2 – de grands arbres indiscrets = personnification qui représente le poète et ses désirs car les arbres sont au pluriel 3 – malinement = adverbe qui fait référence au malin et donc à une situation de transgression 4 – indiscret = suggère qu’un voyeur observe la jeune femme Jeter leurs feuillets ?? 5 – tout près touts près personnages = répétition qui insiste sur le rapprochement des 6 – sur ma grande chaise = pronom possessif ma qui indique que la jeune femme est chez le poète 7 – elle joignait les mains = la femme est le sujet ; suggère un rapprochement avec la religion et donc une certaine résistance de la jeune femme 8 - mi- nue = adjectif qui crée un contraste avec la référence à la religion = situation ambivalente et peu claire (scène intrigante) 9 – plancher frissonnait d’aise = personnification qui provoque un état ambivalent avec « aise » qui suggère un état de confort et frissonner qui suggère « avoir froid et donc être mal à l’aise » 10 – si fin si fin = répétition qui fait écho au vers 4 = créer un rythme dans le poème et insiste sur la délicatesse des pieds de la jeune femme ce qui donne une première impression de mièvrerie au lecteur car la scène est décrite de façon trop naïve et donc peu vraisemblable 2° MVT 11 – Je deviens le sujet = mise en place des premières actions du narrateur.

Il ne s’agit plus seulement de la phase d’observation mais du passage aux verbes d’action 12 – je regardai / je baisai = évolution des verbes car il passe d’un verbe de perception à un verbe d’action entre les deux strophes 13 – de même on a une gradation de la situation avec la réponse de la jeune femme qui d’abord souris puis ris.

D’abord « je regardai » à quoi répond le « sourire » de la jeune fille ».

Puis « je baisais » à quoi répond le « rire ». 14 – doux rire brutal = oxymore qui suggère une situation forcée ( comédie exagérée ) 13 – CL de la nature avec rosier, papillonner, petit rayon, couleur de cire = idéalise.... »

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