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Analyse linéaire Marivaux fausses confidences: Acte I, Scène 2

Publié le 11/03/2022

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marivaux

« ActeI, Scène 2 : a fonction d’exposition.

Enjeux : faire connaître au spectateur les relations entre les personnages, leur statut respectif mais aussi le registre dominant de la pièce (comique ici donc comédie) et les enjeux de l’intrigue.

Ici intrigue particulière : exposition = > quel rapport avec le titre »Fausses confidences ? Présentation de la scène: Timide, maladroit et sans fortune, Dorante est amoureux d’Araminte, une jeune veuve fort riche.

Dubois, ancien valet de Dorante fait engager son ancien maître comme intendant d’Araminte. Comment cette scène éclaire-t-elle le titre ? Quel stratagème se dévoile dans cette scène ? comment les personnages en expliquent-ils les obstacles et les enjeux ? comment le domestique dépasse-t-il les inquiétudes de son ancien maître ? I- Un duo de comédie, maître-valet, complices autour d’un mystère : 1- Un mystère, l’ évocation de personnages absents, l’installation d’une attente (1-23) La didascalie initiale : Dubois « entrant avec un air de mystère » : engage l’intrigue, suppose un secret, une complicité entre les deux personnages confirmée par « je vous guettais » l 1 et 2 : rapports hiérarchisés signalés par le tutoiement et le vouvoiement : statut Dorante Maître, Dubois valet évocation d’un 3è personnage non nommé (mais on sait qu’il s’agit d’Arlequin, présent sc1) apporte un élt comique car importun « me débarrasser d’un domestique » « qui voulait absolument me désennuyer en restant » (Arlequin) pers de commedia dell’arte » + quiproquo(ironie antiphrase)+ accentuation du mystère : car volonté d’être seul l 6 il est q° d’un 4è pers : « Monsieur Rémy » dénomination bourgeoise « monsieur » l 10 réponse Dubois : renforce mystère, cf didascalie « Il cherche et regarde.

» comique de geste + question + secret « ne sachent pas » l 11 ; prépare le spectateur à un stratagème, installe une attente.

rappelle le titre de la pièce « fausses confidences » : non-dits, rendez-vous cachés.

» Vous n’avez rien dit de notre projet à M.

Remy, votre parent ?» statut familial du pers.

On apprend plus loin son métier l 16 « le procureur » l 15 : ce M.

Rémy n’est pas dans la confidence : phrase nominale catégorique : « pas le moindre mot » « Il me présente de la meilleure foi du monde » « il ne sait point du tout »: confirme l’idée d’une tromperie : mensonge dont le spectateur attend la clé. II- Un duo original : Statut et relations du duo Dorante Dubois : une hiérarchie inversée car le valet a de l’autorité : il questionne le maître « vous n’avez rien dit ?» l18« je n’aurais garde de lui confier notre projet » : déterminant possessif ; le secret prend forme, il s’agit d’un projet commun, qui suppose la manipulation de M.

Rémy.

Dubois apparaît comme l’instigateur grâce à la complétive « que c’est toi qui m’as adressé à lui » pour le poste « d’intendant »l 15 le mystère est un stratagème : En effet un nouveau personnage : l15 « cette dame-ci » : doit employer Dorante « en qualité d’intendant » .

Le secret de son identité est renforcé par l’anonymat des pronoms personnels « la prévint», « elle », seule est nommée la domestique : « une mademoiselle Marton » l 19 Dorante semble faire le compte-rendu à Dubois de sa rencontre avec M.

Rémy : actions convenues avec lui : succession de propositions brèves au discours indirect, l 17 à 19.

« que je me rendisse …je demandasse une mademoiselle »La docilité de Dorante est remarquable .. »

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