analyse linéaire juste la fin du monde prologue

« Texte 1 : Le prologue ( juste la fin du monde ) Introduction : – – – – Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce en 1990. Elle raconte le retour du protagoniste au sein de sa famille après une longue absence pour leur annoncer sa mort prochaine. Notre extrait se situe au début de l’œuvre : il s'agit du prologue. C'est le protagoniste Louis qui prend en charge ce discours introductif, livrant au spectateur sa mort à venir et sa décision de l'annoncer à sa famille. Lecture expressive de l’extrait. Mouvements: 1) Premier mouvement : la mort à venir (ligne 1 à 19). 2) Deuxième mouvement : la décision de l'annonce de la mort (ligne 20 à 33). 3) Troisième mouvement : l'illusion d'être maître de son destin (ligne 34 à 31). Le projet de lecture : – Nous allons nous demander de quelle manière l'omniprésence et le jeu autour du temps font de Louis un personnage tragique et ambigu dès le prologue. L'analyse linéaire : Mouvement 1 : – L1 – 2 CC de temps – Malgré leurs précision affichée, ces CC demeure confus, il ne sont rattaché à aucun moment précis.

Il y a un refus d'inscrire la pièce dans une temporalité réaliste, définie.

Ont y trouve le champ lexical du temps qui sera omniprésent et qui illustre l'idée d'un temps dévorateur, sur lequel Louis n'a aucune emprise. – L2 – Prolepse – Posture de prophète : annonce la tragédie à venir, de plus perturbe le lecteur car annonce sa propre mort.

Ont retrouve du futur proche dans le passé , ce qui est déroutant pour les spectateurs. – L4 '' Près'' – Présent + Futur - Sort inéluctable, sorte de compte à rebours fatal, renforce encore plus la dimension tragique. – L5 – Anaphore – Rythme le prologue , omniprésence de la sphère temporelle. – L6,7-Parallélisme de construction ternaire avec négation – ont en apprend plus sur sa personnalité, ce qui nous amène à nous demander si Louis ne serait pas prisonnier de lui même ? + Tournure elliptique – le flou temporel. »