Analyse linéaire Gargantua prologue

« Gargantua prologue (Bonjour à tous aujourd’hui je vais vous parler du prologue de Gargantua.) ( Introduction ) Gargantua, publié en 1534 (soit au 16eme siècle) par François Rabelais et le 2ème livre d’une œuvre romanesque comptant 5 livres durant le courant humaniste.

Celui raconte l’épopée d’un géant prénommé Gargantua de sa naissance en passant par son éducation jusqu’à la fin d’une guerre.

Sous peur de censure Rabelais va alors publier son œuvre sous l’anagramme de Alcofribas Nasier et se mettant en scène sous forme ludique il va débuter l’œuvre par un prologue qui fait demande à l’avis aux lecteurs.

Il va alors inviter les lecteurs a pousser leurs réflexions plus loin que sur le premier aspect du livre et va amener une mise en contexte explicite pour les aider à comprendre l’oeuvre . ( Lecture ) ( Problématique ) Suite à la lecture de ce prologue nous allons nous demander comment Rabelais parvient à faire comprendre à ses lecteurs que son œuvre est à la fois superficielle et risible, mais aussi profonde et remplie du savoir le plus élevé. ( Annonce du plan ) Ce prologue est alors découpé en trois parties : la première partie du début à la ligne 3 portant sur le thème d’une apostrophe provocatrice la deuxième partie de la ligne 3 à 9 expliquant la double nature des Silènes Puis pour finir des lignes 9 à 17 expliquant la double nature de Socrate ( Développement ) Dans la première partie Rabelais va commencer par établir une relation de complicité avec le lecteur à l’aide d’un lexique péjoratif mais qui est pourtant valorisant : en effet il va à travers les mots «buveurs» et «vérolés» (vérolé faisant référence a Francois 1er qui souffrait de la petite vérole) désigner le type de lecteur qu’il recherche, un lecteur amateur de plaisirs et venant d’un public populaire.

Les superlatifs valorisants tels que « très illustres » et «très précieux » renforcent cette idée de recherche d’un public enclin au rire . Les premières lignes du prologue font également référence aux banquets de Platon durant lesquels était évoquées des réflexions sérieuses tels que l’amour ainsi que des dialogues avec Socrate cela dans le vin et les rires.

Il cherche alors a évoquer des sujets sérieux dans une atmosphère légère.

Par exemple, Il se montre familier et ne se prend pas au sérieux, quand aux lecteurs auxquels est destiné l’oeuvre ils sont a l’image du prologue et du récit qui suit, c’est à dire doubles/en opposition donc aussi bien grossier que positif, drôles et sérieux. Dans cette deuxième partie, l’auteur cherche à expliquer la double nature à travers le principe de boites de Silènes.

De façon très pédagogique il va commencer par expliquer que les Boites de Silènes sont des petites boites sans valeurs renfermant des trésors inestimables, il retrace leur histoire, décrit à l’imparfait ce qu’étaient « jadis » les silènes, puis les compare à des objets qui nous sont connus.

Au moment de les décrire, il propose un parallélisme entre ce qui est « au-dessus » de ces boîtes et ce qui est « au-dedans », Il fait d’abord le parallèle entre l’apparence et le contenu des boites, les « figures comiques » et les «.... »