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Analyse linéaire "Elle était déchaussée, elle était décoiffée" Victor Hugo

Publié le 16/02/2022

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hugo

« Objet d’étude : la poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Victor Hugo, Les Contemplations, livres I à IV « Elle était déchaussée, elle était décoiffée » (I, 21) Intro : V.

Hugo appartient au XIXème siècle et au romantisme.

Le recueil poétique Les Contemplation se divise en deux parties : « Autrefois » et « Aujourd'hui ».

La mort de Léopoldine, fille de V.

Hugo,trace la frontière entre ces deux mondes.

Dans la première partie, « Autrefois », les poèmes chantent la joie de vivre. Ce poème de style très romantique décrit le bonheur de la rencontre amoureuse. Mouvement du poème : • D’une vision statique (« je crus voir » v.3), de l’ordre de l’apparition (une image merveilleuse que l’on reçoit) => une jeune fille au centre d’un tableau bucolique et idyllique (« assise…parmi les joncs penchants » v.2)… • A une vision dynamique (« je vis venir à moi » v.14) = « assise » 🡪 debout avançant : de l’apparition à la rencontre.

Le poète nous propose une saynète, un petit récit. Première strophe : une apparition Une jeune fille, belle d’une beauté sauvage, apparaît soudainement dans la nature. • 1er mot : « Elle » (à la place du substantif attendu + en l’absence de titre) => exprime la soudaineté de l’apparition et l’évidence de sa présence (+ effet d’attente). Apparition merveilleuse : « je crus voir une fée » (v.3) • Une beauté sans apprêts : cette beauté se caractérise par un certain désordre • « Elle était déchaussée, elle était décoiffée » • mise en valeur de « déchaussée » et « décoiffée » qui terminent les deux hémistiches (+ même préfixe « dé- » qui souligne le manque) • parallélisme + asyndète (absence de mot de liaison) + similitude des sonorités => le poète est tout entier saisi (cf rime « décoiffée » / « fée » : le charme de la simplicité) • 1e description reprise au v.2 « les pieds nus » et au v.16 « ses cheveux dans ses yeux ». • Une sauvageonne toute simple et naturelle, et c’est cela qui fait sa beauté (beauté signalée 3 fois : « la beauté » v.6, « la belle folâtre » v.11, « la belle fille heureuse » v.15) • Une simplicité également très sensuelle : une jeune fille sans chapeau ni chaussures… au XIXe siècle, c’est une jeune fille à moitié nue ! (cf l’érotisme du pied féminin, même chaussé, dans les romans de Flaubert). • Une beauté qui s’intègre parfaitement à la nature : description d’une jeune fille qui est au sein de la nature : « parmi les joncs penchants » (v.2) et « dans les grands roseaux verts » (v.14) => portrait bucolique qui montre la similitude entre la jeune fille et la nature (mêmes. »

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