analyse lineaire du poeme Albatros de Baudelaire

« Albatros Introduction : L’albatros est extrait du recueil de poèmes Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, un poète français du XIXe siècle qui était influence par le romantisme, mais il est considéré comme le précurseur du symbolisme.

Il est surtout connu pour Les Fleurs du Mal, un ouvrage qu’il peaufinera toute sa vie.

Les fleurs du mal est un recueil, ou il exprime ses émotions et son mal-être et va tenter d’extraire la beauté du mal à travers l’amour perdu. Cet ouvrage fera un scandale et sera interdit avant d’être censure et autorisé.

Il représente la modernité politique et est finalement publié en 1857. Dans ce poème, Baudelaire s’intéresse à sa condition de poète et à sa place dans la société.

Composé de 4 quatrains en alexandrins et rimes croisés, il est le 2eme poème de la 1ere section des Fleurs du Mal, ‘Spleen et Idéal’ L’enjeu ici sera d’étudier la valeur symbolique de l’albatros dans le poème. Nous verrons que ce poème semble mettre en scène une description maritime dans les 3 premiers quatrains pour mieux aboutir au sens caché du poète dans la dernière strophe. Strophe 1 : - V1 : ‘Souvent’ est un adverbe qui se relie à une description active, statique et immobile. L’apposition ‘pour s’amuser montre le but cruel des marins. Champ lexical de la mer qui pose le cadre spatial ‘les hommes d’équipage’, ‘albatros’, ‘le navire’, ‘les planches’, ‘avirons’, ‘tempête’ et ‘oiseaux des mers’ - V2 : le mot ‘albatros’ est la seule occurrence du titre.

Les autres évocations de l’albatros se font par des périphrases laudatives qui soulignent la grandeur et leur majesté ‘vastes oiseaux des mers’(v2), ‘compagnons de voyage’ (v3), ‘rois de l’azur’ (v6), ‘prince des nuées’ (v.13) : les périphrases marquent la symbiose entre l’albatros et son milieu. - V4 : ‘Gouffres amers : métaphore met en lumière le vrai sens puisqu’il a bcp de marins. Paronyme avec “Amers” qui rappelle la sonorité de la “mer”. De même le verbe “glissait” affirme la présence de l’eau La musicalité joue sur les émotions : allitérations en ‘l’et ‘s’ imite le vol de l’oiseau, calme sans effort et s’opposent au son dure ‘r’ ‘navire’, ‘gouffres amers’ qui annonce la suite difficile dans les strophes suivantes. Strophe 2 : - V1 : on observe un changement brutal d’espace et de condition souligne par “A peine”--> locution adverbiale soulignant comme dans le 1er vers avec “souvent”, l’immédiateté De plus le terme ‘Planches’ : métonymie qui cache une métaphore du théâtre désigne la société comme un lieu de comédie.

En effet, le pont d’un bateau ressemble à une scène de théâtre, ou on y joue un spectre.

Ainsi, l’albatros est une représentation pour le plaisir d’un public, les marins. - V2 : on repère un contraste dans la caractérisation de l’albatros ‘roi de l’azur’/ ‘maladroit et honteux’ : le changement de l’espace implique une condition nouvelle qui réduit les capacités et majestuosité de l’albatros. - V3 : ‘piteusement’ caractérise la chute de l’albatros dans le monde des humains qui poursuit le registre pathétique débuté par ‘maladroit et honteux’. ‘Grandes ailes blanches’ s’opposent une nouvelle fois au début du vers et renvoient à la différence entre la majesté de l’oiseau dans les cieux, mais l’inadéquation de ses attributs sur le sol. - V4 : La comparaison entre ‘grandes ailes’ et ‘avirons’ montre une.... »