analyse linéaire acte III scène 12 Les Fausses Confidences
Publié le 24/04/2024
Extrait du document
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Présentation :
Les Fausses Confidences est une œuvre parue en 1737 de Marivaux, écrivain majeur de la première
partie du 18ème siècle.
La scène 14 de l’acte 3 est une des dernières scènes de l’acte de dénouement,
elle constitue donc la fin de l’intrigue amoureuse.
On voit en effet dans cette scène la réponse à
l’intrigue et la réussite du stratagème de Dubois.
Problématique :
Cette œuvre n’offre-t-elle pas, outre le dénouement qui signe la victoire de l’amour sur les
convenances sociales et la raison, une célébration des valeurs de la comédie marivaudienne.
Mouvements :
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R1-R9 : Adieux pathétiques de Dorante
R10-R14 : Aveu d’Araminte
R15-R17 : Aveu de Dorante, révèle le stratagème
Analyse linéaire :
1.
Adieux pathétiques de Dorante
R1 : L’aveu de Dorante possède une tonalité pathétique, apportée en partie par la didascalie
« plaintivement ».
De plus, Dorante dramatise ses propos par des hyperboles « toute la vie », « que ce
jour ».
La réplique possède donc une dimension tragique, ce qui provoque un assombrissement de la
comédie de Marivaux.
R2 : « il n’y a pas moyen », « il faut se quitter », forme impersonnelle, Araminte n’est pas la cause mais
doit se plier aux convenances sociales.
De plus, elle nomme Dorante, ce qui semble montrer son
attachement.
R3 : redoublement de la plainte de Dorante par l’interjection « Hélas »
R4 : « chacun ses chagrins », Araminte avoue qu’elle est elle aussi chagrinée.
Elle nomme une nouvelle
fois Dorante, ce qui semble insister sur son attachement à celui-ci.
R5 : nouvelle plainte de Dorante, qui a perdu la possibilité de voir le portrait.
R6 : Curiosité de Araminte par rapport à l’attachement de Dorante à ce tableau.
R7 : Dorante présente la valeur de l’objet comme renforcée car il a été touché par les mains
d’Araminte.
Cet objet apporte alors quelque chose d’émouvant, c’est un objet fétiche avec une valeur
sentimentale.
On peut alors faire référence au ruban de Rosine auquel s’attache Chérubin dans le
mariage de Figaro.
R8 : Araminte trouve que Dorante n’est pas raisonnable, car « fierté, raison et richesse, il faudra que
tout se rende ».
Ce sont des répliques courtes, le marivaudage, l’art du beau-parler, devient de plus en
plus bref et absent.....
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