Analyse Lettre persanne - lettre 24

« C) Les sujets - Une vie trop agitée : champ lexical : " mouvement continuel " Ligne 1 " ils courent, ils volent " L10, " un bel embarras " L7 - La crédulité des français : vis-à-vis du roi, ils sont soumis : " la vanité de ses sujets " L 20 et 21 cf.

achat des charges qui confèrent la noblesse.

" titres d’honneurs à vendre ", " prodige de l’orgueil humain " L23, " ils le croient " L27 " ils en sont aussitôt convaincus " L29. III Rica porte-parole de Montesquieu A) Aspect comique du texte - Comique de situation : le personnage est bousculé et se retrouve dans une situation humiliante. - “une ville bâtie en l’air“ L5, “les maisons y sont si hautes, qu’on jugerait qu’elles ne sont habitées que par des astrologues“ L4 - Anecdote comique : “ tu ne le croirais pas peut-être, depuis un mois que je suis ici, je n’y ai encore vu marcher personne“ L8 B) Fausse naïveté - Trop de connaissances des problèmes réels de la capitale.

“le roi de France n’a point de mines d’or, mais il a plus de richesse que lui, parce qu’il la tire de la vanité de ses sujets“ L21, “on lui a vu entreprendre ou soutenir de grandes guerres“ L23 - “j’enrage comme un chrétien“ L12 expression détournée par Montesquieu : il interpèle le lecteur. C) Présence de l’ironie - La fausse naïveté vire à l’ironie : “grand magicien“ L26, “prodige“ L24 “tant est grande la puissance qu’il a sur les esprits“ L32 Lexique de la magie. - Superlatif “le plus puissant“ - Ironie totale de Montesquieu car tous le monde sait que le roi de France n’est pas le plus puissant. - Parallélisme de construction “il n’a qu’à..“ Conclusion : Cette Lettre XXIV permet à Montesquieu de critiquer la société européenne en attaquant la politique, le pouvoir royal et la religion.

Il pensait qu’en dressant un tableau très sombre de la société française, il pourrait prouver au peuple que le pouvoir du roi était fragile, pour pouvoir le vaincre.. »