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Analyse le pont Mirabeau, Apollinaire

Publié le 10/09/2018

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mirabeau

Cette quatrième strophe caractérise la fuite de temps. L’auteur emploie un présent de vérité générale pour dire que le passé est définitivement révolu et montrer que l’amour ne reviendra jamais. Au 1er vers, il y a une gradation avec « jours » puis « semaines », pour insister sur la fuite du temps et donc sur le fait que l’amour ne reviendra jamais. Aux vers 2-3, il y a une anaphore avec « Ni », pour accentuer le désespoir du poète. Le dernier vers est identique au premier vers du poème, ce qui crée une circularité dans le poème. Cette circularité montre qu’au final, il n’y a rien à faire de la part du poète, la fuite de l’amour reviendra toujours. Elle est inévitable, il n’y a plus d’espoir. On peut noter également que c’est le seul vers qui vient de la réalité, qi est composé de faits réels.

Conclusion

 

Pour conclure, ce poème est romantique, il montre une histoire de regret et de désir de la part de son auteur. L’auteur a travaillé sur différents types de présent pour parler des phases de sa relation. Des grands thèmes sont abordés telle la fuite de l’amour et la fuite du temps. Il y a beaucoup de verbes de mouvement (comme coule, passe, s’en va…) dans ce texte ce qui illustre ces deux thèmes et contraste avec la permanence du poète. On finit d’ailleurs sur cette permanence car le dernier vers se fini par « je demeure », ce qui rend la fin triste et tragique.

mirabeau

« Guillaume Apollinaire montre sont lieux évocateur de son amour, le pont Mirabeau.

Il utilise un présent d’énonciation et un imparfait ce qui fait penser à une habitude.

Entre les quatre vers, il y a une assonance en « ou », ce qui lie les vers entre eux et montre un affaiblissement du poète.

On peut aussi remarquer un enjambement à la coupure ce qui limite encore une fois la fluidité.

Au 2 ème vers, il y a un premier lien entre fuite de l’amour et l’écoulement de l’eau, ce qui est un thème plutôt traditionnel.

Dans les vers 3 et 4, le poète éprouve une certaine nostalgie envers ses amours.

Ce qui amène le thème de l’amour perdu pour les prochaines strophes. Refrain : Pour le premier refrain, il y a une reprise de rime avec la première strophe.

Il est exclusivement composé de rimes féminines ce qui donne l’impression que l’auteur veut nous exprimer une monotonie et une plainte.

Le refrain commence par un subjonctif présent de concession du verbe venir et du verbe sonner (qu’on ne remarque pas).

Avant ces deux verbes, un « bien que » est sous-entendu.

Mettre ces verbes au subjonctif accentue la tristesse et l’abandon de l’auteur devant ces jours qui passent.

La nuit symbolise le temps de répit pour les amoureux.

Les heures montre une ennuie et les jours créent une systématique pour montrer et insisté sur la solitude du poète.

Le « je demeure » du poète montre une permanence de sa part, ce qui contraste avec l’écoulement de l’eau (et donc des amours et du temps).

L’auteur pourrait prendre position en ajoutant un « et » ou un « mais » au derniers vers.

Cependant il ne le fait pas ce qui montre une fierté de poète.

Le « je demeure » de la fin montre aussi une solitude, une tristesse et une souffrance. Deuxième strophe : Dans cette strophe, on replonge dans le passé, c’est le rappel de sa liaison.

Elle est écrite seulement au présent de narration et à l’impératif, une tentative désespérée de faire renaître cet amour perdu.

Le « face à face » au 1 er vers montre beaucoup de mélancolie.

Dans le 3 ème vers, on peut remarquer une métaphore des bras des amoureux tels un pont, symbole de stabilité.

Une tentative ultime de retrouvé une permanence. Dans le 4 ème vers, on a « l’onde si lasse », une personnification qui fait rapport au poète.

Elle exprime sa fatigue et son dégout envers cette relation.

Cette strophe est composée exclusivement d’enjambement ce qui montre une lutte du poète pour faire persister cet amour. Troisième strophe : La 3 ème strophe symbolise la fuite de l’amour.

L’auteur utilise cette fois le présent d’énonciation, pour traduire un constat de l’échec.

Au 1 er vers, il y a la première comparaison entre la fuite de l’amour et l’eau qui coule.

Dans le vers 2 et 3 il y a une antithèse entre « s’en va » et « la vie est lente », pour accentuer le départ de l’amour.

On peut remarquer un écho entre les rimes des vers 3 et 4 avec « vie est lente » et « vi- o-lente ».

Il insiste sur la proximité des deux vers.

Au dernier vers on a une première rupture.

Pour accentuer cette rupture, il y a une personnification du mot « Espérance », une espérance qui nous imprègne, nous agite, ce qui rend la rupture violente.

Il y a aussi une diérèse à « vi-o-len-te » pour insister sur la souffrance du poète. Quatrième strophe : Cette quatrième strophe caractérise la fuite de temps.

L’auteur emploie un présent de vérité générale pour dire que le passé est définitivement révolu et montrer que l’amour ne reviendra jamais.

Au 1 er vers, il y. »

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