Analyse : "la mort des amants" de Baudelaire
Publié le 16/11/2013
Extrait du document
«
Profonde unité du couple en montrant l’ être aim é comme un double de soi « qui reflechiront leurs doubles lumieres » , « nos deux esprits , ces miroirs
jumeaux »
complicit
é amoureuse à Lexique de la dualit é « nos deux cœurs », « nos deux esprits »
bParallelisme entre l’amour et la mort
La futur mort se deroule dans une atmosphere qui confond volupt
é et sentiments amoureux « envi » , « chaleurs dernieres » et agoni « cieux » , «
tombeaux »
Association « des tombeaux » aux « divans » lieu d’etreinte charnelle
Transition : Le decors amoureux se mele au decors funeste fesant ainsi de la mort imminante des amants , une esperance et non pas une fin tragique et
douloureuse que l’on apprehende
Ainsi la Mort en ellem
ême n’est plus la fin mais devient un instrument de renaissance eternelle
2Un amour eternel et immortel
Cette esperence prend tout son sens et se concr
étise au dernier tercet, lors de la resurection des amants
L’esprit est alors detach
é du corps et l’amour est comme « ranim é »
L’emploi du futur simple de l’indicatif « auront », « seront » evoque la certitude de l’action et la perspective d’un avenir sans fin
L’auteur, par la renaissance des amants , perenise leur amour et le rend eternel
Conclusion :
« La mort des amants » est un des rares poemes optimistes du recueil. Il traite du theme de la mort de facon original en contraste avec celui de l’amour. Il
ne represente alors qu’une epreuve pour le couple dont la passion est destin
ée a se poursuivre au dela de la vie. La mort n’est alors presente que pour
sublimer le sentiment amoureux.
Baudelaire comme tout les autres poetes du 19eme siecle introduisent dans leurs recueils des themes novateurs mais traitent aussi de themes
traditionnelles classiques dont ils detournent le fond et la forme
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Charles Baudelaire, po
ète fran çais de la seconde partie du 19eme si ècle, consid éré comme pr écurseur du mouvement symboliste, est en r éalité nourri de
romantisme, tourn
é vers le classicisme, à la crois ée entre le Parnasse et le Symbolisme, chantre de la « modernit é », il occupe ainsi une place qui lui est
propre dans l'histoire litt
éraire du XIXe si ècle.
Au fil de ses voyages et de sa vie de dandy parisien, il
écrit en 1857 Les Fleurs du Mal, œuvre majeur et unique recueil en vers du po ète alors âgé de 36
ans. Ce Recueil lui valu le scandale d’un proc
ès ainsi que la censure de 6 po èmes retir és pour cause « d’immoralit é ». Malgr é une seconde édition,
Baudelaire se sent incompris par le public et rejet
é par la soci été. Il faudra attendre la mort du po ète, en 1867, pour que le livre rencontre le succ ès et soit
reconnu comme un v
éritable chef d’œuvre. Les Fleurs du Mal, tendent à exprimer la tension entre l’exp érience am ère et m élancolique du Spleen et
l’exaltation du r
êve et de la beaut é incarn ée par l’Id éal.
Dans ce m
ême recueil, Baudelaire nous offre une vision personnelle, exotique, de la « Mort des amants » dont il imagine le tr épas sans douleur. Il semble
en effet que leur disparition commune soit un moyen exceptionnel de parvenir
à un bonheur infini.
Nous nous demanderons,
à cet effet, par quels moyens l’auteur sublimetil l’amour par la mort ?
Apres avoir montr
é que l'amour est id éalis é, nous verrons que ce po ème cherche à dépeindre l’image d’une passion spirituelle avant de terminer en
remarquant que le sentiment amoureux outrepasse les limites de la mortalit
é et attend par ce biais l'id éal recherch é par Baudelaire.
I. Id
éalisation de l’amour.
a Le Mythe de l’
âme sœur.
Le couple pr
ésent é est id éal, parfait : le pronom « nous » ou les possessifs de 1ere personne du pluriel structure le po ème.
L’
être aim é est repr ésent é comme un miroir, un double « r éfléchiront leurs doubles lumi ères »
L’auteur va m
ême jusqu’ à sugg éré d’une r éelle g émellit é du couple « Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux »
Par ailleurs, le deuxi
ème quatrain est fond é sur la r épétition martel ée du chiffre symbolique « deux » pr ésentant deux êtres qui fonctionnent en paires et
qui ne sont d
ésign és que par deux synecdoques évocatrices, r évélatrices de leur accord total à savoir « cœurs »/ « esprits ».
Cette synecdoque lie relation amoureuse et passion platonique, accord sentimentale et compl
émentarit é des esprits. Baudelaire retrouve ici le c élèbre
mythe de l’
âme sœur..
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