Analyse du prologue de Bowling for columbine de M. Moore

« dans un cadre ordinaire.

La violence aux Etats Unis est le cadre ordinaire.

cf le laitier et le président.

Il s'agit desbombardements de l'Otan sur la Bosnie, pays éloigné pour les Américains, cf bombardements contre l'Irak.

Violenced'État ordinaire aux États Unis et non compréhensible pour les citoyens.

Puis lien entre violence d'État et la tuerie ? ensuspens.

Doc qui va travailler sur des rapprochements sans établir des causalités.

De même rapprochement entreextrait pub pour un fusil et statue de la liberté qui tient la lumière et un livre entre les mains.

Effet d'annonce ; tous cesgens ordinaires ne le sont pas : le fermier James Nichols (longuement interviewé dans le film) est le frère de TerryNichols impliqué dans l'attentat de Timothy Mc Veigh(attentat contre un bâtiment fédéral, camion piégé, 19/04/95,168 morts, vengeance contre fédéraux après attaque du ranch de Waco), le promeneur se retrouvera aussi (aveugle quifait du tir) et l'institutrice est celle de la classe où un enfant a tué une petite fille.

Tous ces gens sont“marqués” par la violence américaine.

C'est une tradition américaine d'être armé, c'est uneresponsabilité américaine, si vous n'êtes pas armé, vous n'êtes pas responsable, qui va défendre vos enfants ? Troisième partieBank and Trust (confiance) là aussi ironie car c'est plutôt la défiance qui va être mise en avant dans le film.

Montrecomment arme appartient à quotidien des américains (j'ai le même).

Ton badin des commentaires.

Familiarité avecl'objet.

Mais aussi sa méthode : voyage dans différents États et séquences d'interview où il se montre et amène sesinterlocuteurs à se dévoiler.

Deux écoles différentes : doc sans commentaire, uniquement images filmées, souvent dans un même lieu, exemple deFrederick Wiseman (États Unis, 1930) Pas d'interview ni musique, ni commentaire.

Filme société américaine, un hôpitalpsychiatrique, un lycée, l'aide sociale...

Vision critique des institutions.

Pas accessible en DVD.

En France, RaymondDepardon ou Nicolas Philibert.

Travail du documentariste est alors sélection et montage.

Travail de Moore à l'opposé :commentaires, musiques, interview et interventions du réalisateur à l'intérieur du film.

Mais ne donne pasexplicitement son avis.

C'est toujours au spectateur de le reconstruire.

Et travail sur le montage aussi important, avecdes collages sur des lieux différents (contrairement aux réalisateurs précédents, souvent un seul lieu).

Documentairene veut pas non plus dire objectif, c'est une critique souvent faite au film de Michaël Moore (inexactitudes, voiremauvaise foi) mais n'a aucune prétention à l'objectivité, présente un point de vue.

Rq : assez souvent documentaristesfont des séquences narratives.

La narration n'est pas ce qui distingue fiction du doc.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-74591.html. »