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Analyse du poème plaisir d’amour

Publié le 02/01/2023

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« Sommaire I- Introduction..................................................................................................p .3 II- Biographie de Jean-Pierre Claris de Florian ........................p .4 III- Résumé du receuil.................................................................................p .5 IV- Contexte historique............................................................................p .6 V- Le poème.....................................................................................................p .8 VI- Mouvement littéraire..........................................................................p .12 VII- Adaptation en tableau......................................................................p .13 VIII- Conclusion...............................................................................................p.14 IX- Bibliographie ..........................................................................…...............p.15 Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 2 Dans ce poème singulier s'intitulant Plaisir d'amour de 1784, l'écrivain introduit son amour fictionnel pour un personnage prénommé Sylvie.

Il aura beau essayer de trouver des raisons de se réjouir, il n'y arrive plus.

Tout lui semble insurmontable, et surtout le chagrin.

L'amour est un séducteur qui le caresse, le charme, l'aveugle en faisant briller à ses yeux une promesse de bonheur (Sylvie), et qui tout à coup lui perce le cœur et réserve le poignard à la blessure, pour que la rouille du souvenir l'envenime et le fasse périr d'une mort lente et flâneuse...

Sa vie est une longue agonie suite à l'extinction de son amour. Un poème qui à lui seul forme un recueil.

Un poème qui dénonce la fatalité d'un amour. Un amour déçu qui change tout le sang en un poison cruel. La poésie lyrique exprimant de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes généraux comme l'amour, la nature, la mort ou le temps qui passe, que peut-on déduire des intentions de l'auteur n nous rapportant son élégie? Au fond de ce dossier pédagogique, notre travail est ainsi articulé : Nous entamerons au premier abord, l'axe fondamental se portant sur la vie de l'écrivain qui nous permettra, d'enchaîner avec le résumé du recueil qui comprendra sa description ainsi que la découverte l'unique poème qui le compose.

En définitive, nous verrons le troisième axe qui lui englobe l'analyse du poème, son contexte historique et le mouvement littéraire qui le caractérise. En somme, on clora par une conclusion générale, précédée d'une adaptation du poème en tableau qui fournira une explication brève mais complète de la raison de ce choix en plus d'une courte description à son sujet. Sur ce, nous voudrions humblement préciser que ce dossier pédagogique n'épuise pas ce poème.

Des travaux orientés sous d'autres angles aideront à élucider davantage son analyse. Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 3 II- Biographie Né le 6 mars 1755 et mort le 13 septembre 1794 à Sceaux, Jean-Pierre claris de Florian est un auteur dramatique, romancier, poète, et fabuliste français du XVIII e siècle.

Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, au pied des BassesCévennes.

Officier de dragons, il est un des familiers du château de Sceaux et le protégé de Voltaire, qui était allié de sa famille.

Élève de l'école royale d'artillerie de Bapaume, il sert dans le régiment des dragons de Penthièvre et devient gentilhomme ordinaire de la cour du Duc à Paris et s'adonne à sa passion, la poésie.

Lauréat de l'Académie, le 6 mars 1788, Florian atteignit le sommet de sa gloire en y entrant, remplaçant le cardinal de Luynes.

En 1792, il Jacques-Auguste Fauginet, Buste de Florian, Sceaux, jardin des publie un recueil de 100 fables qui lui vaudront sa Félibres. gloire posthume.

Banni de Paris pendant la Révolution, il fut emprisonné sous la Terreur et arrêté en 1794 par le comité de sureté générale qui ne goûte guère son épitre dédicatoire de Numa Pompilius, écrit pour la reine MarieAntoinette 8 années plus tôt.

Il échappera à la guillotine lors de la chute de Robespierre, puis relâché au 9 thermidor*.

Un an après il mourut des souffrances endurées pendant son emprisonnement. thermidor*: Onzième mois du calendrier républicain correspondant à la période allant du 19 ou 20 juillet au 17 ou 18 août. Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 4 III- Résumé du recueil Parue pour la première fois en 1784, la Nouvelle Célestine est une œuvre poétique de Jean-Pierre Claris de Florian, dont fait partie sa célèbre Romance Plaisir d'amour, initialement connue sous le titre La Romance du Chevrier et mise en musique par Jean Paul Égide Martini, la même année.

L'écrivain y exploite audacieusement le genre poétique qui se fixe sur des contraintes fortes pesant sur la forme du respect de certaines longueurs de vers et schémas de rimes avec un nombre précis de strophes et de vers par strophe.

Sans oublier que ce dernier y exprime ses sentiments tout en adoptant la nature et le divin comme des sujets privilégiés.

Le poème est surtout célèbre pour l'histoire d'amour que l'auteur partage avec nous.

L'auteur nous fait part de la trahison que Sylvie a causée, en le quittant et en lui promettant de vaines promesses tout en comparant son amour à un élément qui ne cessera jamais d'exister. L'auteur tout d’abord nous instruit sur son opinion sur l'amour comme si c'était une vérité générale qui devrait être acceptée par tout le monde, ce qui nous amène à être seulement d'accord avec lui, vu la façon dont il l'annonce.

Au début on ne comprend pas à quoi ce dernier fait-t-Il référence mais au fur et à mesure que nos yeux errent sur les mots engravés sur le papier , on rencontre l’ajout d’un nom qui pourrait éventuellement signifier quelque chose pour lui, Sylvie, une femme, peut-être son amante, voir même son épouse.

Le fait que nous ne sachions rien et que nous n'ayons aucun renseignement sur l'auteur, chose qui pourrait éventuellement nous aider à faire un lien avec sa vie amoureuse et l'époque à laquelle il a vécu, rend l'expérience de la lecture de plus en plus fascinante et mystérieuse à comprendre.

L'auteur pense que Sylvie est ingrate et la décrit, en d’autre mot d’une femme égoïste vu qu'il nous informe sur les sacrifices qu'il a du certainement faire pour l’intérêt de cette dernière, chose que l'on va beaucoup plus approfondir dans l'analyse du poème. Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 5 IV- Contexte historique Les versets du poète romantique français Jean-Pierre Claris de Florian, sont contenus dans les nouvelles prose "Célestine, nouvelle espagnole", connue comme étant la troisième six nouvelles que Florian a publié en 1784.

La chanson a été un favori de la reine Maria Antoinette, qui aimait barboter dans la chanson, harpe et clavecin.

En effet, au moment de la Révolution française les Parisiens pouvait entendre le chant malheureux souverain « Plaisir d'amour ».

La chanson a été inclus sur le CD "Le Salon de Musique de MarieAntoinette » tout en rassemblant les chansons préférées de la reine. Page 6 V- Le poème Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate Sylvie, Elle me quitte et prend un autre amant. Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie. Tant que cette eau coulera doucement Vers ce ruisseau qui borde la prairie, Je t’aimerai, me répétait Sylvie ; L’eau coule encor, elle a changé pourtant ! Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie. Jean-Pierre Claris de Florian, Plaisir d'amour, Nouvelle Céléstine 1784 Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 7 Analyse du poème Plaisir d'amour est un extrait du recueil Nouvelle Célestine premièrement paru en 1784.

De Florian y fait allusion à sa rupture avec Sylvie, une femme avec qui il eut une liaison, mais dont on ne connait pas l'identité, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va.

L'eau étant un thème un thème romantique et lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour, nous nous interrogerons à travers cette analyse sur la question suivante: quelle mesure le poète renouvelle t-il la tradition poétique? Nous nous pencherons dans un premier lieu sur la nostalgie d'un amour passé pour voir ensuite l'évocation d'un souvenir douloureux et in fine un amour voué à disparaître. Nous verrons dans l'axe qui suit la nostalgie d'un amour passé (vers 1 et 2: refrain). De Florian affirme dès le début de son œuvre une permanence et une vérité dogmatiques.

De fait, on retrouve l'usage du présent de vérité générale «ne dure» (vers 1), qui nous reflète le caractère qu'un poète tout à fait moralisateur, déçu par une trahison amoureuse.

Il avertit le lecteur que le plaisir d'un amour partiel ne persiste jamais et que par conséquent la déception et l'élégie amoureuses, qui se manifestent à travers l'expression de la souffrance et du regret, prennent le dessus pour subsister éternellement.

De même, le poète reprend au poème élégiaque le thème de l’amour malheureux, qui s’exprime à travers la plainte; cette plainte se perçoit jusque dans les sonorités et le rythme: l'assonance en "ou" ("tout", "amour", "coulera", "coule", "pour") et en "an" ("tant", "amant", "moment", "doucement", "changé").

Ensuite, par le choix de l'usage de la négation dans le premier vers «ne dure qu'un moment» où le plaisir est mis en avant, le poète crée une tonalité triste, de mélancolie profonde.

On peut sentir alors qu'il y a une pointe de pessimisme attendu que dans le prochain, il joint le chagrin, sentiment vain et amer, à la phrase affirmative «dure toute la vie».

Chose qui nous laisse déduire que c'est une antithèse qui ici consiste a rapprocher les deux pensées contradictoires afin de mieux ressortir le contraste.

De surcroît, d'une part, elle peut indiquer que le poète n'échappe au changement que pour rester seul, que pour souffrir après la fuite des amours ; vu ainsi, le refrain traduit une résignation douloureuse à la souffrance solitaire.

D’autre part, vue d'un autre angle, le second vers souligne que le poète est conscient, dans sa solitude, du passage du temps et de la souffrance.

Mais, si l'on s'appuie sur le dernier vers de la première strophe, on se rend compte que le poète est conscient aussi du retour alterné de la joie (l'amour) et de la peine (le chagrin). Nous aborderons dans l'axe ci-dessous l'évocation d'un souvenir douloureux (vers 3 à Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 8 9: 1ère et 2ème strophe) Par opposition à la solitude précédente, l'espace d'un soupir, le poète croit n'être plus désespérément seul.

Il rappelle sa liaison, soit par une plongée dans le passé, soit par l'imagination du retour près de lui, celle qui l'avait abdiqué.

Il s'adresse au lecteur dans la deuxième strophe: «J’ai tout quitté pour l’ingrate Sylvie, Elle me quitte et prend un autre amant.» (vers 3 et 4), en se confiant secrètement à lui par le biais de l'allusion à sa courroux inexorablement au cours des vers de cette strophe.

On pourrait presque comparer l'égotiste, égocentrique ou encore méphistophélique pour avoir quitté quelqu'un, qui d'après le poète, a tout quitté pour elle tandis que cette dernière l'a tout simplement répudié de ses adjacents.

Si ce premier vers établit le désir d'une permanence à deux par l'intermédiaire de son sacrifice notable, le deuxième vers rappelle immédiatement le thème de la mutation.

Ici l'absence d'une locution oppositionnelle telle que «tandis que» indique que, malgré cette tentative d'établir une permanence, un changement a lieu pendant que les amoureux subsistent là, l'un étant un destinataire qui n'expédie pas plus que l'autre le fait dans cette relation inique: c'est Sylvie.

Le poète tente néanmoins d'alléger son affliction et de cicatriser sa lésion à travers la répétition du distique qu'est la première strophe.

On remarque donc là un certain tourment qui se dissipe à chaque mention de ces deux vers: «Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie» (vers 5 et 6). Dans le premier vers de la quatrième strophe le poète décrit, sur un ton tout à fait objectif, le mouvement de l'eau qui coule sur l'étendue de la prairie.

Le vers suggère en même temps une permanence, car, malgré la fuite de l'eau, le ruisseau reste toujours un ruisseau.

L'image de l'amour de Sylvie, opposée à celle de l'eau qui coule et qui demeure, souligne aussi l'antithèse entre la fuite et la durée.

Vu ainsi, le premier vers fait pressentir une des idées directrices du poème: celle de la fuite du temps et de l'amour d'un côté, quoique de l’autre, du désir de permanence qu'éprouve le poète.

Si le premier vers est tout objectif dans sa constatation de la réalité extérieure, le deuxième surprend par la transition qu'il effectue vers le monde de la subjectivité.

S’impose en ce moment là, l’importance du souvenir et de l'idée d'amour, plutôt que des personnes qu'il représente.

La disposition typographique du décasyllabe, qui se trouve décalé, signale l'élément nouveau que le vers introduit dans le poème, et met en relief le mot-clef «ruisseau» (vers 8).

Du fait de l'omniprésence de la ponctuation tout au long du poème, on peut d’abord admettre que les verbes «a changé» et «coule» a un seul et unique sujet : «L'eau» (vers 10) charriée par le ruisseau, en d'autres termes Sylvie emportée par son ingratitude qu'elle certifie être de l'amour, les amours qui semblent couler autant que l'eau, être liées à son mouvement, à la fuite de l'eau.

Il sera alors conviendra alors d'assumer qu’ils sont transitoires.

C'est ainsi que l'on notera que Analyse du poème: Plaisir d’amour Page 9 malgré la répétition.... »

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