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Analyse du poème « Mon rêve familier » de Paul Verlaine

Publié le 17/01/2022

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verlaine
 
Dans son poème « Mon rêve familier «Verlaine décrit l'image d'une femme idéale à la fois amoureuse et sensible. Le « je « de l’auteur parle de cette femme et la relation avec elle même si elle reste inconnue. La question que l'on peut alors se poser concernant ce poème est de savoir quels sont les sentiments exprimés par l’auteur. 
 Les rîmes sont embrassées et identiques dans les quatrains puis suivies et plates aux vers 9 et 10 et alternées dans le dernier tercet. 
 Les pauses et avec eux les césures sont placées au milieu des vers qui se suivent dans tous les strophes. A part de cela il y a deux enjambements, un au début de la première strophe et l’autre à la fin de la dernière strophe. Alors ils ne séparent pas seulement le vers ou les mots qui son étroitement liés par le sens, ils encadrent aussi le poème. 
 Les rimes dans les quatrains sont riches parce qu’ils se portent sur plusieurs voyelles et consonnes. La rime qui se trouve dans les vers onze et treize finisse par une seule voyelle pour cela elle est pauvre. 
 Le deuxième et le troisième vers des strophes I et II, le premier et le deuxième vers de la strophe III sont des rimes féminines car ils terminent par un « e « muet. Les autres rimes sont masculines. 
 Sur une côté l’ordre des mots dans les vers compose la forme du sonnet sur l’autre côté on trouve un rythme des mots et des expressions qui semble d’être pris des pensées ou des souvenirs personnelles. Cela crée deux effets : on s’intéresse avec une curiosité naturelle et on fait partie de la recherche de l’inconnue soit celle d’auteur soir celle d’imagination personnelle. 
 Au lieu de cela il se trouve aussi des images dans le poème : par exemple « ceux des aimés que la Vie exila « ou le « regard des statues « .Ils ont une certaine valeur symbolique parce que tout le monde les connais ou les a vécu pour cela on peut s’imaginer, se souvenir ou s’identifier avec la personne qui les utilise. 
 Puis il y a deux figures de style : deux questions rhétoriques dans la troisième strophe et deux répétitions dans les quatrains. La conjonction « et «apparaît six fois dans la première strophe cela charme le lecteur par le début doux. Dans le second quatrain « elle seule « est répété trois fois c’est pourquoi l’importance de ces deux mots est bien accentuée. La répétition montre que le « je « regrette d’avoir trouvé son amour seulement dans un rêve ; qu’il n’existe que une seule femme qui puisse l’aimer et le comprendre. 
 Pour terminer je pense que Verlaine décrit une situation que tout le monde a vécue. En évitant de parler de soi-même l’auteur parle d’un drame intérieur. Les sentiments sont projetés sur l’inconnu, sur un but inaccessible à cause de cela tous se passe dans un rêve. Avec lui, on se met en route vers la femme inconnue dont on n’a aucun fait ni de nom ni de couleur de cheveux. Mais c’est une route avec la certitude qu’elle est la seule personne qui puisse nous aimer et nous comprendre. 
 736 mots
 


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« CONDITIONS DE PUBUCATION Le 28 avril 1866, la revue Le Parnasse contemporain publie six pièces de Verlaine que l'on retrouvera dans les Poèmes saturniens.

«Mon rêve familier» se situe le dernier dans le périodique.

Les Poèmes saturniens sont édités cette même année chez Alphonse Lem erre.

L'achevé d'imprimer porte la date du 20 octobre 1866, mais ce n'est que le 17 novembre que le Jour­ nal de la Librairie enregistre le recueil.

Dans l'ordonnancement définitif du texte,« Mon rêve fami­ lier» se situe dans la première section du recueil intitulée « Melancholia » et occupe la sixième place.

Du vivant de Verlaine, le recueil des Poèmes saturniens a été réédité en 1890 et en 1894 chez Vanier.

Outre la pré­ sence de «Mon rêve familier)) dans ces deux rééditions, comme dans toutes celles qui leur seront postérieures, ce poème figure dans Choix de poésies, ouvrage édité par la Bibliothèque Charpentier en 1891.

VARIANTES Vers 11: dans l'édition de 1891 on peut lire: «Comme ceux des aimées ...

)).

Il s'agit très vraisemblablement d'une faute d'inattention encore que l'emploi d'un féminin ne soit pas incohérent.

PREMIER REGARD «Mon rêve familier» est 1 'un des textes les plus célèbres de Verlaine.

Même quand on demandait à l'auteur de réciter le poème de lui qu'il préférait, c'est celui-là que, spontané­ ment, il se mettait à déclamer.

Tout d'abord, sur le plan lexi­ cal (ou du vocabulaire), on constate une grande économie de moyens.

La langue est simple, fluide, transparente et le jeu des répétitions confère à ce poème un rythme et une musique qui en facilitent la mémorisation.

Il se retient faci­ lement, un peu à la manière d'une rengaine.. »

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