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Analyse de "Mon rêve familier" de Paul Verlaine et biographie d'auteur.

Publié le 18/11/2012

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Biographie Verlaine naît le 30 mars 1844, à Metz. Son père est capitaine de marine, sa mère se consacre à cet enfant unique, qui la comble après le décès de trois enfants mort-nés qu'elle conserve dans des bocaux. Ils déménagent beaucoup et finissent par s'installer à Paris. Son enfance est heureuse. Il commence ses études en 1853 Il est un élève appliqué, estimé par ses professeurs. En 1862, il s'inscrit à l'école de droit et décide de préparer l'examen du ministère des finances. Il est employé dans une compagnie d'assurances, puis il obtient un poste à l'administration de l'Hôtel de Ville en 1864. Verlaine a du mal à accepter le mariage de Elisa Moncombe sa cousine avec laquelle il a partagé son enfance et pour qui il ressent pour la première foi de l'amour et pour qui il écrit « Mon rêve familier «. A la mort prématurée de sa cousine Verlaine sombre définitivement dans l'alcool. Verlaine mène une vie d'excès, alcool, maison close, etc... sa mère pour le calmer décide alors de le marier c'est alors qu'il rencontre Mathilde Mauté pour qui il dédie « Les bonnes chansons «. Le couple finit par se marier en 1870 Tout son temps libre, Verlaine le consacre à la poésie. Il est introduit dans le cercle de la Marquise de Ricard après avoir publié son premier ?uvre « Monsieur Prudhomme «, alors âgé de 19 ans, un an après sa publication, le poèm...


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« 1879 autre liaison avec l’un de ses élèves avec lequel il fui a Londres En novembre 1881, Sagesse est publiée.

Verlaine est tiraillé entre sa passion et son souci de respecter la morale. En 1882, il reprend contact avec le milieu littéraire parisien qu'il a quitté depuis près de 10 ans, désire réintégrer l'Administration, mais sa condamnation est révélée ainsi que le rapport médico-légal qui le déclaré comme pédérastique En 1884, paraissent Jadis et Naguère et son essai sur les Poètes Maudits . Il est incarcéré un mois d’emprisonnement en 1885 après une nouvelle tentative de tuer sa mère qu'il dit adorer pourtant dans ses Confessions , et qui meurt en 1886, mais il ne pourra assister à l'enterrement à cause de douloureux ulcères qui l'empêchent de se lever.

A cette époque commence une vie de misère. Les séjours à l'hôpital se multiplient, il loge dans un hôtel miteux.

Ses pratiques homosexuelles lui inspirent le recueil érotique, Hombres , publié en 1902.

Il entretient en parallèle des relations alternées avec deux femmes légères, qui l'incitent à écrire de la prose pour ensuite lui soutirer son argent, Philomène Boudin et Eugénie Krontz.

Il met sur le papier la détresse qui l'habite lors de ses internements dans des textes intitulés Mes Hôpitaux , en 1892. Il reçoit beaucoup d’aide financier du monde des écrivains En 1894, il est sacré "Prince des poètes" En 1896, Verlaine meurt dans un profond dénuement.

Analyse C’est un sonnet écrit en alexandrins les quatrins sont en rimes embrassées et les tercets sont composés d’une rime plate et de 2 rimes embrassées. Le rêve accompagne la réalité de l’auteur (présent d’habitude) le mot "rêve" placé à la césure du vers 1. Le rêve est "familier" (titre du poème) mais également "étrange et pénétrant" contradiction car ce qui est familier n'est en général pas étrange : Les allitérations en [r] et en [t] font sonner durement ce premier vers. Rythme confus, flou : nombreux enjambements , diérèses "inflexion". Beaucoup d'éléments ne sont pas définis : apparence physique, prénom de la femme, ainsi que le lieu et le temps.

La femme est inconnue, lointaine et indéfinie mais pourtant aimée.

La seule certitude est l'amour et la compréhension réciproques.

Allitération douce en [m] au vers 2 pour illustrer la douceur de l'amour.

Anaphore de "elle seule" qui exprime un amour unique, elle seule est capable de comprendre et consoler le poète. Le mot "souvent" traduit présent qui englobe passé, présent et futur. La femme est comparée aux "statues" qui représentent pour Baudelaire atemporalité, éternité et immobilité comme source de bonheur. Baudelaire utilise le présent de vérité générale. Sauf aux vers 11 et 14 où il y a une rupture avec l'emploi du passé pour décrire les caractères insaisissables de la femme qui est présente et absente (vie/mort).

"Hélas !" est une interjection lyrique qui exprime la douleur (mise en valeur par la présence devant la césure) et le regret que la femme ne soit qu'en rêve mais n'existe pas dans la réalité. "Que la Vie exila" veut dire qui sont morts ( périphrase et euphémisme ) et signifie que les. »

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