Analyse de "Mon rêve familier" de Paul Verlaine et biographie d'auteur.
Publié le 18/11/2012
Extrait du document
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1879 autre liaison avec l’un de ses élèves avec lequel il fui a Londres
En novembre 1881, Sagesse est publiée.
Verlaine est tiraillé entre sa passion et son souci de
respecter la morale.
En 1882, il reprend contact avec le milieu littéraire parisien qu'il a quitté depuis près de 10
ans, désire réintégrer l'Administration, mais sa condamnation est révélée ainsi que le rapport
médico-légal qui le déclaré comme pédérastique
En 1884, paraissent Jadis et Naguère et son essai sur les Poètes Maudits .
Il est incarcéré un mois d’emprisonnement en 1885 après une nouvelle tentative de tuer sa
mère qu'il dit adorer pourtant dans ses Confessions , et qui meurt en 1886, mais il ne pourra
assister à l'enterrement à cause de douloureux ulcères qui l'empêchent de se lever.
A cette
époque commence une vie de misère.
Les séjours à l'hôpital se multiplient, il loge dans un hôtel miteux.
Ses pratiques
homosexuelles lui inspirent le recueil érotique, Hombres , publié en 1902.
Il entretient en
parallèle des relations alternées avec deux femmes légères, qui l'incitent à écrire de la prose
pour ensuite lui soutirer son argent, Philomène Boudin et Eugénie Krontz.
Il met sur le papier
la détresse qui l'habite lors de ses internements dans des textes intitulés Mes Hôpitaux , en
1892.
Il reçoit beaucoup d’aide financier du monde des écrivains
En 1894, il est sacré "Prince des poètes"
En 1896, Verlaine meurt dans un profond dénuement.
Analyse
C’est un sonnet écrit en alexandrins les quatrins sont en rimes embrassées et les tercets sont
composés d’une rime plate et de 2 rimes embrassées.
Le rêve accompagne la réalité de l’auteur (présent d’habitude) le mot "rêve" placé à
la césure du vers 1.
Le rêve est "familier" (titre du poème) mais également "étrange et pénétrant" contradiction car
ce qui est familier n'est en général pas étrange : Les allitérations en [r] et en [t] font sonner
durement ce premier vers.
Rythme confus, flou : nombreux enjambements , diérèses "inflexion".
Beaucoup d'éléments ne sont pas définis : apparence physique, prénom de la femme, ainsi que
le lieu et le temps.
La femme est inconnue, lointaine et indéfinie mais pourtant aimée.
La
seule certitude est l'amour et la compréhension réciproques.
Allitération douce en [m] au vers
2 pour illustrer la douceur de l'amour.
Anaphore de "elle seule" qui exprime un amour unique,
elle seule est capable de comprendre et consoler le poète.
Le mot "souvent" traduit présent qui englobe passé, présent et futur.
La femme est comparée aux "statues" qui représentent pour Baudelaire atemporalité, éternité
et immobilité comme source de bonheur.
Baudelaire utilise le présent de vérité générale.
Sauf aux vers 11 et 14 où il y a une rupture avec l'emploi du passé pour décrire les caractères
insaisissables de la femme qui est présente et absente (vie/mort).
"Hélas !" est une interjection lyrique qui exprime la douleur (mise en valeur par la présence
devant la césure) et le regret que la femme ne soit qu'en rêve mais n'existe pas dans la réalité.
"Que la Vie exila" veut dire qui sont morts ( périphrase et euphémisme ) et signifie que les.
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