Analyse de l’incipit de La Condition humaine de Malraux
Publié le 09/09/2018
Extrait du document
- « Mais non, il ne se passait rien »l.22 : étirement du temps
- Monologue intérieur : accès aux pensées du personnage
- « Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! ». --> Ellipses qui montre son angoisse, pensées de Tchen défilant à toute allure montrent qu’il préfèrerait devoir tuer un homme éveillé
- champ lexical de la violence et de la mort très présent : « frapperait », « ennemi », « devait mourir », « tuer », « assassiner », « poignard », « rasoir »
- « il connaissait sa propre fermeté », « cet homme devait mourir », « cet homme qu’il devait frapper » « Il se répétait que cet homme devait mourir », se rappelle son objectif
- horreur de l’acte : « cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît », « jusqu’à la nausée », « le poignard lui répugnait moins ».
- « incliné par le sommeil, vivant quand même « en accentule volume et la vie » : insiste sur les termes de la vie car malgrés le fait qu'il soit son ennemi il est tout de même un homme vivant
- « Assassiner n’est pas seulement tuer… » : se sent mal de tuer un homme endormi, agit avec lâcheté
- vocabulaire religieux : « sacrificateur », « aux dieux qu’il avait choisis », « son sacrifice ».
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