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Analyse de l'acte 2 scene 13, le mariage de figaro

Publié le 10/05/2012

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mariage

Le Mariage de Figaro :

Publié en 1785, le Mariage est l’œuvre la plus importante de Beaumarchais dans la mesure où elle est un point d’aboutissement de son théâtre : elle comporte toutes les idées révolutionnaires, le génie créatif et subversif de Beaumarchais.

Deuxième volet d’une trilogie composée du Barbier de Séville et de la Mère coupable, cette pièce est composée de cinq actes.

 

Situation de la scène dans la pièce :

Acte II : La comtesse est lassée des frivolités de son mari.

Introduction de Chérubin dans les appartements de la comtesse (romance de Chérubin).

Echange entre la comtesse et Chérubin.

Apparition du comte qui conduit Chérubin à se dissimuler dans le cabinet (pour éviter la jalousie et la colère du Comte). La comtesse prétend que c’est Suzanne qui s’y trouve.

Le comte demande à voir celle-ci.

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« 1. évidente et en sa faveur. ú Il a le dernier mot, répliquant avec assurance à sa femme : « et moi je… ». ú Son discours est ironique : « cette Suzanne mystérieuse », « pour que vous soyez pleinement justifiée ». ú Le ton du Comte est plutôt arrogant : bien que dans une situation délicate, il se sent en supériorité et garde unton courtois (« voudirez-vous »…) II.

L’opposition de la comtesse La comtesse a des pouvoirs très limités 1. La comtesse reconnaît elle même que ses pouvoirs sont vraiment ridicules : « partout ailleurs je ne puisl’empêcher ».

Ses appartements et servantes sont les seuls éléments du château qu’elle commande : « Suzon, jevous défends de répondre ». Des pouvoirs remis en question 1. Ils sont remis en question par le comte qui n’hésite pas à s’immiscer dans les appartements de la comtesse.

Ils’oppose aussi au pouvoir de la comtesse sur ses domestiques : « Sortez, Suzon, je vous l’ordonne.» Contestation de la comtesse 1. La comtesse tente de renverser la situation en sa faveur, malgré son manque de pouvoir face au comte.

Cela passepar une contestation des pouvoirs de ce dernier : ú Contestation directe : la comtesse use de ses capacités physiques (elle « se met devant ») et tente de s’imposer.

Cette contestation directe apparaît aussi à travers le langage : souhait de voir ses pouvoirs respectés :« j’aimerais aussi que chez moi » et attaques « on n’a jamais poussé aussi loin la tyrannie ! ». ú Contestation indirecte : la comtesse utilise des moyens plus subtils pour s’opposer au comte : utilisation de la peur du scandale et de la honte pour que le comte ne recourre pas à la force : « attire vos gens et faire unscandale public… », utilisation du mensonge et de la mauvaise foi : elle déclare que c’est Suzanne qui est dans lecabinet (et non pas Chérubin) + « qui songe à vous contrarier ». III.

Une situation théâtrale par excellence : l’enfermement L’enfermement physique : les personnages cachés 1. Plusieurs personnages sont enfermés : Suzanne, bloquée dans l’alcôve (didascalie de début de scène) Chérubin, dans le cabinet (scènes précédentes). »

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