Analyse De La Problématique Du Conflit Israélo-Palestinien à Travers Le Roman L'Attentat
Publié le 09/09/2018
Extrait du document
A l’opposé des organes intergouvernementaux tels que l’Assemblée générale de l’ONU, dans lesquels des diplomates appointés conduisent leurs affaires, les membres votants d’une APG seraient des responsables élus. Initialement, les membres pourraient être élus par les parlements nationaux, comme dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. A plus longue échéance, ils devraient être élus directement comme c’est le cas au Parlement européen depuis 1979.
Leur nombre maximal serait probablement de 700 à 800 délégués. Ainsi que l’ex Président tchèque Vaclav Havel l’a suggéré dans un discours au Sommet du Millénaire des Nations unies en 2000, un parlement global pourrait être réprésenté par un système bicaméral consistant en une assemblée « ressemblant à l’actuelle Assemblée générale, et l’autre consistant en un groupe de délégués diurectement élus par la population du globe au sein duquel le nombre de membres représentant les diverses nations correspondrait donc approximativement à la taille des nations »
Comme les seigneurs féodaux dans le passé, les États-nations actuels sont également confrontés à un changement de conscience. La révolution technologique des trois dernières décennies dans les communications, le transport, les technologies de l’information et des médias a un impact sur nombre de gens et leurs visions du monde. Comme K. Abhay l’a récemment commenté, l’invention de l’internet et de l’internet connecté aux téléphones mobiles prépare la voie pour la conscience planétaire et la démocratie globale [12].
Une APG ne serait pas seulement le résultat du changement capital qui nous attend. Tout au contraire, elle est quasiment nécessaire comme catalyseur pour le nouvel âge des Lumières global. Après tout, l’Assemblée serait la première institution dans l’histoire humaine à créer un lien direct entre chaque être humain individuel et la planète, sans aucun intermédiaire. Elle pourrait incarner l’idée que chaque être humain est un membre responsable de la communauté globale et non un sujet passif d’un impénétrable appareil global, que son nom soit G8, G20, OMC ou FMI.
Globaliser la démocratie est la seule manière de démocratiser la globalisation. Au-delà de nos différences sur le contenu et les méthodes nécessaires pour avancer vers un ordre mondial plus juste et équitable, nous les signataires de ce document, partageons un ferme engagement pour le développement d’une démocratie globale. Au nom de la paix, de la justice et des droits de l’homme, nous ne voulons pas être mondialement gouvernés par ceux qui ont été élus pour le faire seulement au niveau national, ni par des organisations internationales qui ne nous représentent pas. Donc, nous travaillons pour la construction d‘espaces politiques supranationaux et réclamons des institutions politiques régionales, internationales et mondiales à la hauteur des défis propres au XXIème siècle, qui expriment les différentes visions et protégent les intérêts communs des sept milliards de femmes et d’hommes qui aujourd’hui composent l’humanité.
http://globaldemocracymanifesto.wordpress.com/francais/
http://www.theorie-du-tout.fr/2011/07/histoire-du-nouvel-ordre-mondial-par.html
«
après la Première Guerre mondiale, l'écrivain britannique H.G.
Wells, écrivait dans Esquisse de l'histoire
universelle : « Notre véritable État, cet État qui est déjà en voie de formation, cet État auquel tout homme
devrait consacrer le meilleur de ses efforts politiques, doit être dès maintenant l'État fédéral mondial
qu'exigent les besoins de l'humanité.
»Unir les hommes sous la même bannière est une vieille idée qui a traversé les âges, de Kant à H.G.
Wells.
Alors que tout semble nous en éloigner aujourd’hui, le gouvernement mondial est peut-être le grand
projet qui manque à l’humanité.
En 1940, cet internationaliste convaincu persiste et signe dans un livre fondateur, qui affirme la
nécessité d’un État mondial pour mettre fin aux égoïsmes nationaux et installer durablement la paix : Le
Nouvel Ordre mondial.
Wells y critique le fédéralisme prôné dans Union Now (1939) par l’un des chantres
du gouvernement mondial, l’Américain Clarence K.
Streit, au motif qu’il ne va pas assez loin et ne propose
pas la solution radicale dont le monde a besoin.
À la fin des années 1940 fleurissent ainsi les projets du
même ordre : l’Autrichien Karl Popper, philosophe des sciences, l’évoque en 1945 dans La Société ouverte et
ses ennemis ; en mars 1948, le Comité de Chicago publie, dans sa revue Common Cause, une ébauche de
Constitution mondiale dont l’objectif, à terme, serait la disparition des États-nations.
Ces divers travaux prennent racine dans le traumatisme des guerres mondiales – les premières,
d’ailleurs, à être qualifiées ainsi – et les échecs successifs de la Société des Nations et de l’Organisation des
Nations unies.
Pour assurer enfin la paix, on met alors tous ses espoirs dans de belles utopies : qu’elles
prennent les traits d’un État mondial ou d’une « simple » fédération, elles promettent toutes un monde
meilleur.
Aux tout débuts de la guerre froide – qui sacrifiait déjà l’idéal pacifiste de l’Onu –, il est
compréhensible que l’on se soit pris à rêver d’une organisation politique planétaire qui, pour Wells, devait
constituer rien de moins qu’un changement de civilisation.
Sauf qu’aujourd’hui son avènement apparaît de plus en plus nécessaire.
Il ne s’agit plus de réagir à un
conflit mondial ou de satisfaire des désirs individuels, mais de prévenir l’émergence de catastrophes que les
pays ne peuvent affronter seuls.
Aux maux planétaires, il faut des remèdes de même ampleur.
C’est l’idée
défendue par les membres du Collegium international (parmi eux, Edgar Morin, Mireille Delmas-Marty,
Stéphane Hessel, Michel Rocard ou Peter Sloterdijk), qui signent en 2013 un Appel pour une gouvernance
mondiale solidaire et responsable remis au secrétaire général des Nations unies : nous sommes face à « une
seule “polycrise” menaçant ce monde d’une “polycatastrophe”, écrivent-ils.
(…) C’est notre maison commune
à tous qui menace de s’effondrer (...) il ne peut y avoir de salut que de salut collectif ».
Sans être de francs
partisans d’un gouvernement mondial, ils recommandent l’adoption d’une Déclaration universelle
d’interdépendance afin de responsabiliser les acteurs de la mondialisation et d’ériger la solidarité en
principe central.
Voici l’idée qui prévaut désormais : lutter contre les égoïsmes nationaux et particuliers,
fossoyeurs de la planète.
http://www.radio-canada.ca/emissions/par_4_chemins/2013-2014/chronique.asp?idChronique=260442
http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-36.html
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/jacques-attali-le-recidiviste-un-91903
http://www.infomysteres.com/gvtmondial/gvtmondial2.htm.
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