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Analyse De Barbara De Prévert

Publié le 06/09/2018

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La guerre détruit des vies, mais aussi le lien de confiance, le sentiment d’appartenance qui existe entre les gens. C’est ce qu’illustre le contraste entre la première partie du poème, dans laquelle dominent les passages à la première et à la deuxième personne du singulier, et la fin du texte, dans laquelle le narrateur s’exprime à la troisième personne et ne fait allusion à aucun être humain. Avant la guerre, le narrateur exprime ainsi son amour pour le genre humain : « Et ne m’en veux pas si je te tutoie / Je dis tu à tous ceux que j’aime / […] / Je dis tu à toux ceux qui s’aiment6 », alors qu’après la guerre, les seuls êtres vivants dont il parle sont les  « chiens qui disparaissent / […] Et vont pourrir au loin7 ». La destruction qu’entraîne la guerre est de plus résumée à la toute fin du poème : « Au loin très loin de Brest / Dont il ne reste rien.8 » La ville est démolie, les gens se retrouvent seuls. Il ne reste ni bonheur, ni amour, ni espoir : le poème exprime clairement le terrible sentiment de perte dont la guerre est responsable.

En somme, le poème Barbara, de Prévert, illustre les bouleversements et la destruction qu’engendre la guerre. Une certaine fatalité se dégage du texte, mais il serait intéressant de s’interroger sur le rôle positif du souvenir. En effet, bien que le dernier vers suggère une perte totale et irrémédiable, il semble exister dans le souvenir du passé une certaine consolation, un certain réconfort. Puisque la guerre n’a pas pu détruire les souvenirs heureux, peut-être reste-t-il, en définitive, quelque chose de Brest.

« En somme, le poème Barbara, de Prévert, illustre les bouleversements et la destruction qu’engendre la guerre.

Une certaine fatalité se dégage du texte, mais il serait intéressant de s’interroger sur le rôle positif du souvenir.

En effet, bien que le dernier vers suggère une perte totale et irrémédiable, il semble exister dans le souvenir du passé une certaine consolation, un certain réconfort.

Puisque la guerre n’a pas pu détruire les souvenirs heureux, peut-être reste-t-il, en définitive, quelque chose de Brest.. »

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