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analyse de 3 poèmes censurés de Baudelaore

Publié le 05/01/2025

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« CORRECTION POÈMES CENSURÉS « Les métamorphoses du vampire » Ce texte évoque très certainement une prostituée (sujet très mal vu à l'époque).

Plusieurs vers nous permettent effectivement de le penser, comme : « je sais la science / De perdre au fond d’un lit l’antique conscience.

», « Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés, » (vers qui semble comparer le métier de la femme en question à celui de poète ; les deux protagonistes étant des êtres en marge également érudits dans leur domaine) & « Que sur ces matelas qui se pâment d’émoi » (dans lequel on retrouve une personnification des « matelas » sous-entendant les nombreuses relations du « vampire »).

Le thème de la sensualité est omniprésent.

Les nombreuses allitérations en [s] ainsi que certaines métaphores et comparaisons (« bouche de fraise », « ainsi qu’un serpent sur la braise »...) le démontrent en effet.

Enfin, le thème du « vampirisme » (présent dès le titre du poème) s'invite à plusieurs reprises (« lèvre humide » , « Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle », « Qui semblait avoir fait provision de sang » ) et laisse entendre au lecteur que la prostituée serait une sorte de revenante ne se découvrant que la nuit pour se nourrir des hommes (tout comme le poète se nourrit des humains pour trouver l'inspiration).

La « métamorphose » de cet étrange personnage (trois derniers quatrains) renforce l'idée d'une femme déjà morte (« je ne vis plus / Qu’une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus ! », « des débris de squelette »). Ainsi, au-delà des multiples allusions à la luxure, le poète semble interroger la figure du « mal » (« vampire ») à travers celles de la prostituée et du poète.

Ce poème est avant-gardiste dans la mesure où il traite d'un sujet que l'on n'évoquait généralement pas à l'époque, de la même manière que Gustave Courbet traite d'une réalité que l'art ne représentait quasiment jamais auparavant (c.f Un enterrement à Ornans). « A celle qui est trop gaie » Les premières strophes du poèmes sont relativement convenues, voire académiques pour l’époque.

En effet, Baudelaire y vante « la clarté » de la femme à qui il s'adresse comme le ferait un poète romantique (cf.

les nombreuses références à la nature).

Cependant, dès la quatrième strophe, le thème de la folie est abordé (« esprit bariolé » , « Folle dont je suis affolé ») ainsi que celui de la passion (« Je te hais autant que je t’aime ! »).

La deuxième partie.... »

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