Analyse acte 3 scène 3 Tartuffe
Publié le 07/02/2015
Extrait du document
«
les termes « réfléchis » « brillent » v.937 et « portrait » v.944 qu’elle
est le reflet des beautés célestes (divines).
_Termes empruntés à l’art « étale »-« portrait » - « s’est peint »
suggère le soin que « le ciel » a accordé à la création d’une telle
femme ; œuvre d’art vivante : Elle peut tout et son amant n’est rien.
Tartuffe cherchant par ces galanteries à amadouer Elmire, fait
preuve d’une certaine maîtrise du langage dans son emportement
amoureux.
Les compliments font partie de la stratégie de Tartuffe
qui a le calcul de mêler le langage religieux à celui du profane
B)
_Dans cet aveu, Tartuffe ne se défait pas de son rôle de faux dévot ; il
donne ainsi des accents de religion à sa flamme pour ne pas brusquer
la situation, de ne pas montrer qui il est réellement.
_il commence sa tirade par « l’amour qui nous attache aux beautés
éternelles » et « n’étouffe pas en nous l’amour des temporelles »
montre l’alliance du sacrée et du profane : Tartuffe est prêt à faire une
entorse à sa prétendue morale et prêt à rester un homme de chair
attaché au siècle.
_lecteur remarque un degré de contradiction dans le personnage.
_Dans cette manière, Tartuffe prend soin, avec ruse, d’évoquer le
« Ciel » v.936 (avec une maj.
emphatique) ou par périphrase « l’auteur
de la nature ».
Il atténue l’intensité de ses compliments par un vernis
de religion.
_Il fait référence à la ruse du malin par la périphrase : « noir esprit »
v.946.
»
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