Alfred de Musset a écrit : L'homme est un apprenti, la douleur est son maître Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert... Peut-on appliquer ces deux vers au poète lui-même, et doit-il à la douleur ce qu'il y a de plus beau dans son œuvre ?
Publié le 23/03/2011
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Plan proposé : Introduction. — Portée générale du devoir : la place de la douleur dans le monde : la douleur et le poème de Lucrèce, la douleur et les poètes depuis le christianisme. Exemple de Musset. 1° Rapide biographie de Musset, en insistant sur la différence entre le Musset d'avant la crise et le Musset d'après la crise.
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- Musset a dit : L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. Quels sont donc, dans tous les genres, les effets féconds de l'éducation par la douleur dont parle le poète ?
- Vous connaissez les vers célèbres de Musset (Nuit d'Octobre) : « L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert ». Dégagez-en la partie humaine et montrez dans quelle mesure ils s'appliquent à l'oeuvre de Musset lui-même.
- Alfred de Musset :« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître ».
- Discuter cette pensée d'Alfred de Musset :« L'homme est un apprenti, la douleur est son maître ». ?
- Musset a écrit dans Après une lecture : Le jour ou l'Hélicon m'entendra sermonner, Mon premier point sera qu'il faut déraisonner. Celui qui ne sait pas, quand la brise étouffée Soupire au fond des bois son tendre et long chagrin, Sortir seul au hasard, chantant quelque refrain, Plus fou qu'Ophélia de romarin coiffée, Plus étourdi qu'un page amoureux d'une fée, Sur son chapeau cassé jouant du tambourin; Que celui-là rature et barbouille à son aise, Grand homme, si l'on veut; mais poète,