Devoir de Philosophie

ALEXIS Paul : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/11/2018

Extrait du document

ALEXIS Paul (1847-1901). Romancier et dramaturge; né à Aix-en-Provence, Alexis y poursuit des études de droit, tout en écrivant déjà articles et poèmes; certaines pièces de son recueil les Vieilles Plaies ayant été publiées dans le Gaulois comme des inédits de Baudelaire (1869), la supercherie attire l’attention de Zola : c’est le début d’une amitié à laquelle Alexis restera fidèle toute sa vie, comme il restera fidèle à l’esthétique naturaliste qu’il fait désormais sienne.
 
Après un drame inspiré de Dumas fils, Celle qu'on n'épouse pas ( 1879), il collabore aux Soirées de Médan (1880) par une nouvelle (Après la bataille), fait paraître plusieurs recueils de nouvelles — la Fin de Lucie Pellegrin, suivie de l'infortune de M. Fraque, les Femmes du père Lefèvre (1880), le Collage (1882) —, un roman, Madame Meuriot (1890), et se lance dans l’adaptation théâtrale : la Fin de Lucie Pellegrin (1886), puis, d'après les romans des Goncourt, les Frères Zemganno (1890), Charles Demailly
 
Auteur d’une étude sur son maître — Emile Zola, notes d'un ami (1882) —, il collabore à divers périodiques : le Réveil, le Gil B las et le Cri du peuple de Vallès (1883), où il tient la chronique naturaliste, défendant, sous le pseudonyme de Trublot (l’un des personnages du Pot-Bouille de Zola), et dans un langage pseudopopulaire, les œuvres de ses amis et les siennes... Sa réponse, télégraphique, à l’Enquête sur l'évolution littéraire de Jules Huret (1891) est demeurée fameuse : « Naturalisme pas mort. Lettre suit ». Disciple de toujours, il sera, aux côtés de Zola, ardemment dreyfusard.
 
Même si un télégramme constitue aujourd’hui son texte le plus connu, l’œuvre d'Alexis n'est pas négligeable, elle qui se réclame avec tant de constance de la



« Alexis (Paul), écrivain français (Aix-en-Provence 1847 - Levallois-Perret 1901).

Sans sortir du domaine littéraire, Alexis est un touche-à-tout.

Journaliste, il fonde le Grognon provençal, qui, miné par les procès, ne tarde guère à sombrer.

Il connaît ensuite des débuts difficiles au Corsaire et au Ralliement En 1881, des articles publiés dans le Henri IV lui valent un duel avec A.

Delpit.

À partir de 1883, il collabore au Réveil, au Gil Blas, enfin au Cri du peuple sous un nom d'emprunt, Trublot, pioché dans Pot-Bouille.

S'il est dreyfusard, il est avant tout « médaniste » dans ses séries d'articles plaidant en faveur du mouvement naturaliste et de son « chef», à qui il consacre une monographie, Émile Zola, notes d'un ami (1882).

Plus connu est son télégramme répondant à l'enquête littéraire de Jules Huret : « Naturalisme pas mort — lettre suit » (1891).

En véritable militant, il s'est évertué à faire de ses écrits l'application parfaite d'une théorie rigoureuse, et son œuvre dégage une fâcheuse impression de labeur, nouvelles, romans (la Fin de Lucie Pellegrin, 1880 ; Après la bataille, dans le recueil collectif des Soirées de Médan, 1880 ; Meuriot, mœurs parisiennes, 1891), ou drames (Celles qu’on n'épouse pas, 1879).. »

Liens utiles