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Albatros Baudelaire

Publié le 05/05/2015

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« L’albatros »est un poème écrit par Charles Baudelaire qui est issu de la deuxième partie « Spleen et Idéal » du recueil Les Fleurs du mal,et qui fut publié en 1857. Charles Baudelaire est un auteur du XIXème siècle appartenant au mouvement symboliste, mouvement qui pense que la poésie doit révéler une idée du monde plus profonde et plus mystérieuse que le réel, et qui doit chercher à suggérer plutôt qu’a représenter.Ce poème lui a été inspiré lors d'un voyage sur un navire qui devait le mener jusqu'aux Indes, mais qui finalement s'est achevé sur l'île Maurice.Il faut savoir que Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. Le poème est constitué de quatre quatrains, dont trois sont dédiés à l’oiseau et le dernier, réservé à la comparaison du poète et de l’oiseau.Nous nous demanderons de quelle façon le poème dresse t-il le portait de l’albatros pour ensuite dresser le sien.Dans un premier temps nous verrons que l’albatros est tantôt dévalorisé, tantôt valorisé,et dans un second temps nous verrons la portée symbolique de l’albatros. Nous allons voir en quoi l’albatros est tantôt valorisé, tantôt dévalorisé.Dans un premier temps nous verrons en quoi l’albatros est valorisé.Les albatros vivent dans un milieu marin évoqué par le champs lexical maritime: « mers »(v.2), «le navire » (v.4), « planches »(v.5), « tempête »(v.14) et semblent être les rois du milieu dans lequel ils vivent.Les albatros sont décrit de façon laudative dans les deux premiers quatrains. Ils sont décrit comme de« vastes oiseaux des mers »(v.2) ce qui est une périphrase et ce qui signifie qu’ils sont dotés d&...




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« oiseaux calmes, apaisants, qui imposent une présence sereine en survolant le navire pour accompagner les marins. Nous allons maintenant voir en quoi les albatros sont dévalorisés.Le poète les décrit grâce à une série d'adjectifs péjoratifs,il les représentent comme des animaux « maladroits et honteux »(v.6), et grâce au parallélisme de construction avec les adjectifs « gauche et veule »(v.9) et « comique et laid »(v.10), l'aspect ridicule de ces oiseaux est mis en valeur quand ils ne sont pas dans leur élément.Il sont donc comme des handicapés quand ils ne sont pas dans l'air, c'est pour cela que le poète les qualifie d' « infirme qui volait » (v.12).

De plus quand ils sont sur les « planches »(v.5), ce qui est une synecdoque représentant le théâtre et qui peut sous-entendre qu'ils jouent une comédie, et donc qu'ils ne sont pas à leur place car des «rois »(v.6) ne sont pas à l'aise sur des planches,ils laissent trainer «piteusement»(v.7)leurs «grandes ailes blanches»(v.7) près d'eux .Or, l'adverbe « piteusement » est péjoratif et inspire de la compassion au lecteur et cela renforce encore l'aspect pathétique de l'oiseau, son aspect misérable, le lecteur le prend en pitié.

La comparaison «leurs grandes ailes blanches» à une valeur péjorative, ce qui renforce l'aspect du malaise des oiseaux lorsqu'ils sont sur le sol,lorsque leurs ailes inutiles les embrassent et qu'ils ne peuvent plus rien diriger. A présent, nous allons voir quelles sont les opposition dans la construction du poème.Au sein des quatrains de nombreuses choses s'opposent.

Les albatros sont décrit comme des « rois de l'azur »(v.6)quand ils sont dans le ciel mais sont décrit juste ensuite par le poète comme « maladroits et honteux »(v.6) lorsqu'ils sont à terre ce qui donne des visons totalement opposées, l'oiseau en vol, est majestueux, lorsque il est à terre il est ridicule.L'antithèse qui désigne l'albatros comme« beau »(v.10) et « laid »(v.10) renforce encore l'idée d'opposition.De plus, deux espaces sont confrontés, sont en opposition: le ciel, le Royaume de l'albatros qui est «vaste»(v.2), et le pont du bateau qui est celui des Hommes, qui est limité et fermé grâce au «sol»(v.15).Il y'a aussi une opposition dans la description des ailes, elles sont «grandes»(v.7) et «blanche»(v.7) ce qui représente la légèreté et la fluidité pour être ensuite comparés à des rames d'« avirons »(v.8) , qui sont lourdes et qui rendent leurs mouvements saccadés.. »

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