Acte II scène 21 du mariage de Figaro (Commentaire)
Publié le 07/10/2018
Extrait du document
b. Situation d’énonciation complexe
Les apartés sont multiples et récurrents. Toute la situation d’énonciation qui paraît complexe tourne autour de Figaro. C’est Suzanne qui met en alerte Figaro (elle parle à Figaro quatre fois à voix basse). L’objectif est toujours de sauver Chérubin en le cachant du Comte. La scène porte une tension dramatique. Deux groupes sont visibles : celui de Figaro, Suzanne et la Comtesse et celui du Comte et d’Antonio (écho du Comte). Antonio n’a pas envie que sa nièce épouse Figaro, « Monseigneur dit si vous ne devinez pas » il répète ce que dit le Comte. Le rapport entre les personnages révèle la tension qui pèse sur scène.
c. Objets et gestes
Les giroflées écrasées sont la preuve que quelqu’un les a « effleurées ». La scène commence avec les giroflées. La tension monte avec le papier, le Comte se jette dessus, les mouvements sont vifs : le Comte ouvre et repli le papier par quatre fois. A la fin, il lechiffonne de colère. Les didascalies sont nombreuses et traduisent une scène animée. Il règne sur cette scène une atmosphère de complot car les « alliés » de Figaro chuchotent sans cesse.
III. Les difficultés de l’homme aux expédients
a. un Figaro embarrassé
Réaction à l’égard d’Antonio : il est agressif et hautain. Il doit détourné l’attention du Comte : argument ad hominem ( Antonio est un buveur « tu boiras donc toujours » « fi donc, vilain » il le repousse
gestuellement et il l’appelle « pleurard ». Figaro surjoue quand il essaie de gagner du temps, les exclamations ligne 97 « A, a, a, ah ! » « O, o, o, oh ! »
b. Solution donnée par les femmes
Ce sont principalement les hommes qui s’expriment dans cette scène. Quand les femmes parlent, elles donnent des solutions (ex : avec le brevet d’officier Comtesse ( Suzanne ( Figaro). Ce sont elles qui réagissent le plus rapidement. Le Comtesse révèle à Suzanne que le cachet manque et Suzanne informe ensuite Figaro. Les femmes ont tout de même recours à lui car c’est bien Figaro qui arrive à amplifier les répliques pour contrer le Comte. Les femmes sont aussi inquiètes « Ah, dieux, Suzon ! »
«
- Antonio sort le brevet d’officier et le Comte se jette dessus (réponse( il faut ajouter le cachet
manquant)
On a ici une situation d’énonciation très complexe.
b.
Situation d’énonciation complexe
Les apartés sont multiples et récurrents.
Toute la situation d’énonciation qui paraît complexe
tourne autour de Figaro.
C’est Suzanne qui met en alerte Figaro (elle parle à Figaro quatre
fois à voix basse).
L’objectif est toujours de sauver Chérubin en le cachant du Comte.
La
scène porte une tension dramatique.
Deux groupes sont visibles : celui de Figaro, Suzanne
et la Comtesse et celui du Comte et d’Antonio (écho du Comte).
Antonio n’a pas envie que
sa nièce épouse Figaro, « Monseigneur dit si vous ne devinez pas » il répète ce que dit le
Comte.
Le rapport entre les personnages révèle la tension qui pèse sur scène.
c.
Objets et gestes
Les giroflées écrasées sont la preuve que quelqu’un les a « effleurées ».
La scène
commence avec les giroflées.
La tension monte avec le papier, le Comte se jette dessus, les
mouvements sont vifs : le Comte ouvre et repli le papier par quatre fois.
A la fin, il lechiffonne
de colère.
Les didascalies sont nombreuses et traduisent une scène animée.
Il règne sur
cette scène une atmosphère de complot car les « alliés » de Figaro chuchotent sans cesse.
III.
Les difficultés de l’homme aux expédients
a.
un Figaro embarrassé
Réaction à l’égard d’Antonio : il est agressif et hautain.
Il doit détourné l’attention du Comte :
argument ad hominem ( Antonio est un buveur « tu boiras donc toujours » « fi donc, vilain » il
le repousse
gestuellement et il l’appelle « pleurard ».
Figaro surjoue quand il essaie de gagner du temps,
les exclamations ligne 97 « A, a, a, ah ! » « O, o, o, oh ! »
b.
Solution donnée par les femmes
Ce sont principalement les hommes qui s’expriment dans cette scène.
Quand les femmes
parlent, elles donnent des solutions (ex : avec le brevet d’officier Comtesse ( Suzanne (
Figaro).
Ce sont elles qui réagissent le plus rapidement.
Le Comtesse révèle à Suzanne que
le cachet manque et Suzanne informe ensuite Figaro.
Les femmes ont tout de même recours
à lui car c’est bien Figaro qui arrive à amplifier les répliques pour contrer le Comte.
Les
femmes sont aussi inquiètes « Ah, dieux, Suzon ! »c.
Le Comte demeure méfiant
On peut suivre le progression de la colère du Comte tout au long de la scène (didascalies), le
Comte ne perd jamais de vue l’enjeux de la scène (« y’avait-il un homme dans la
chambre ? »).
Il sent bien qu’on se joue de lui mais il n’arrive pas à démêler la situation.
Il est
méfiant, il se montre ironique à l’égard de Figaro (trois répliques), il ne s’attend pas à ce que
Figaro réponde à à la difficulté.
Il n’arrive pas à démêler la situation.
Figaro avait mis en place un plan qui s’est compliqué, le
Comte en oubli le mariage.
Conclusion
On a une scène de comédie d’intrigue dans la mesure où la situation d’énonciation et les
rebondissements rendent cette scène complexe.
La tension et le comique était étroitement
mêlés révélant que le maître de l’intrigue n’est plus Figaro mais les femmes.
Il s’agit d’une
intrigue secondaire mais qui participe au mouvement général de la pièce, représentative de
l’acte II, tant les retournements sont nombreux.
Nous avons vu que Figaro n’est pas le maître
de l’intrigue mais les femmes l’étaient, effectivement ce sont elles qui vont mettre en place le
piège qui vont révéler les intentions du Comte..
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