Devoir de Philosophie

Acte 3 Scène 6 : Le jeu de l'amour et du hasard Marivaux

Publié le 22/06/2012

Extrait du document

amour

 

Cette scène pourrait s’appeler « révélation «, « les valets se démasquent «, « les aveux d’Arlequin et Lisette «

 

Enjeux :

·         Comment sont mis en scène les révélations des identités d’Arlequin et Lisette ?

·         L et A croient être aimé par qqun de condition, c’est un amour magnifique et une ascension sociale, ils peuvent perdre les 2 en disant qui ils sont           registre comique, il y a une ironie dramatique (plus sérieux avec les maitres qu’avec les valets)

·         Dénouement de l’histoire des valets : Est-il heureux ou malheureux pour eux ?

·         Lecture dysphorique (≠ euphorique) : ils s’aiment mais sont tout de même déçu de se marier avec un autre domestique, mais quand même ils sont soulagés d’être du même rang

XVIII : Les domestiques commencent à devenir comme leur maitre, car ils apprennent à lire, « à vivre «, ils sont sortis de l’ignorance

amour

« 23/03 I- La comédie des aveux A - Des réparties fondées sur l’implicite et le double sens « Arlequin .

Chère petite main rondelette et potelée, je vous prends sans marchander, je ne suis pas en peine de l’honneur que vous me ferez, il n’y a que celui que je vous rendrai qui m’inquiète » : double sens, dit qu’il l’aime car dit qu’il ne la mérite pas, langage sophistiqué, ils imitent leur maître, il lui suggère aussi qu’il n’est pas celui qui prétend être : dire la vérité sans le dire (implicite), le préparer, et donc amortir le moment de l’aveu.

Lisette ne comprend que le 1 er sens : « Lisette.

Vou s m’en rendrez plus qu’il ne m’en faut.

» Les répliques s’enchainent très vite, le dialogue est un duo, c’est une répartie.

Elle joue le même jeu que lui, le langage amoureux Le dernier mot de l’autre est le 1 er mot de celui qui parle Comme un pi ng-pong Arlequin se dévalorise, Lisette le met sur un piédestal Les deux ne se rendent pas compte qu’ils jouent un rôle Chacun joue au plus modeste « Vous ne vous attendez pas au fond du sac.

» : Thématique du caché- révélé B - L’aveu d’Arlequin « D’où vient me dites -vous cela ? » : début de l’aveu d’Arlequin, c’est ça 1 ère Q° S’en suit une série de question dont surtout « Lisette.

Ah, tirez -moi d’inquiétude ! en un mot qui êtes -vous ? Arlequin .

Je suis… n’avez -vous jamais vu de fausse monnaie ? Savez -vo us ce que c’est qu’un louis d’or faux ? Eh bien, je ressemble assez à cela.

Lisette.

Achevez donc, quel est votre nom ? » Pour éviter de dire qui il est, il fait des métaphores, jusqu’au moment où il sera obligé Métaphore : « Et voilà où gît le lièvre.

» P ériphrase et euphémisme : « Madame, votre amour est-il d’une constitution bien robuste, soutiendra- t-il bien la fatigue, que je vais lui donner, un mauvais gîte lui fait- il peur ? Je vais le loger petitement.

», il tourne autour du pot Métaphore : « Arlequin.

Je suis… n’avez -vous jamais vu de fausse monnaie ? Savez -vous ce que c’est qu’un louis d’or faux ? Eh bien, je ressemble assez à cela.

», Essaye de préparer Lisette Périphrase de valorisation : « soldat d’antichambre » « Lisette.

Un soldat d’antichamb re ! Ce n’est donc point Dorante à qui je parle enfin ? Arlequin .

C’est lui qui est mon capitaine.

Lisette.

Faquin ! » : Menteur, « foirade » d’Arlequin, jamais appelé Arlequin Comique de situation, mais doit passer par le comique de mot : rime entre faquin et Arlequin Lisette change donc d’attitude parce qu’elle sait qu’elle n’a plus affaires à Dorante « Culbute » : tombe de son piédestal mais peut-être qu’il tombe vraiment.

Elle l’appelle aussi « animal » C - L’aveu de Lisette « Lisette.

Touche là Arlequin ; je suis prise pour dupe : le soldat d’antichambre de Monsieur vaut bien la coiffeuse de Madame.

» : Reprend la périphrase d’Arlequin Comique de répétition : même scène, mais plus vite pour ne pas ennuyé les spectateurs.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles