Acte 1, scène 2, Dom Juan ou les Festin de pierre, Molière
Publié le 06/09/2018
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Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. » Il considère toutes ces femmes comme des trophées gagnés au fil de ses conquêtes périlleuses demandant une intelligence et une puissance hors normes, il se compare même a un grand conquérant. Elles sont ainsi considérées comme des « jouets » destinés à satisfaire ses besoins « d'amour », et il profite au passage de l'ultime beauté de chacune, d'où qu'elles viennent, indispensables à son existence.
Pour conclure, nous avons pu voir précédemment que Don Juan déprécie, critique la constance amoureuse, et le justifie en vantant son comportement de libertin et en se jouant de la « faiblesse » des femmes. Il met en avant son admiration envers la beauté et la domination, qui font partie intégrante de sa personnalité. Il perçoit donc les femmes comme des instruments participant à la satisfaction de ses désirs, et prend plaisir à les tourner en ridicule, ces petites marionnettes, n'étant rien d'autre à ses yeux que des êtres vivants pourvus d'un cœur trop sensible.
«
goûte une douceur extrême à réduire, à cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour
les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente
pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle
nous appose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et la mener doucement où nous avons
envie de la faire venir ».
Ce qu'il aime le plus : manipuler, contrôler les émotions, diriger, prendre
entièrement l'ascendant sur une femme, qui, au début, ne se doute de rien.
Contrôler chaque geste, chaque
mouvement, sentiment, comme pourrait faire un marionnettiste en improvisant.
Chaque femme comblée est
pour lui une victoire : « Enfin, il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle
personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire,
et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits.
Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes
désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres
mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
» Il considère toutes ces femmes comme des
trophées gagnés au fil de ses conquêtes périlleuses demandant une intelligence et une puissance hors
normes, il se compare même a un grand conquérant.
Elles sont ainsi considérées comme des « jouets »
destinés à satisfaire ses besoins « d'amour », et il profite au passage de l'ultime beauté de chacune, d'où
qu'elles viennent, indispensables à son existence.
Pour conclure, nous avons pu voir précédemment que Don Juan déprécie,
critique la constance amoureuse, et le justifie en vantant son comportement de libertin et en se jouant de la
« faiblesse » des femmes.
Il met en avant son admiration envers la beauté et la domination, qui font partie
intégrante de sa personnalité.
Il perçoit donc les femmes comme des instruments participant à la
satisfaction de ses désirs, et prend plaisir à les tourner en ridicule, ces petites marionnettes, n'étant rien
d'autre à ses yeux que des êtres vivants pourvus d'un cœur trop sensible..
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