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A une heure du matin, spleen de Paris, Baudelaire

Publié le 06/09/2018

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baudelaire

Toutefois,  la foule l’empêche d’atteindre cet objectif et le rive au monde imparfait des êtres humains. La litote par laquelle se clôt le texte : « je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise » (l. 25) met en lumière ce sentiment de supériorité qu’éprouve le poète. Le lecteur a ainsi affaire dans ce poème à un double duel : duel entre le poète et la foule, qui se termine par la défaite du poète et duel entre l’artiste et le Beau, duel au cours duquel celui-ci éprouve les souffrances et les douleurs les plus atroces.

                                                       (saut de 2 lignes)

(alinéa de 2 carreaux)  Dans ce poème, sous forme de prose le poète dénonce et nous expose sa vision dépréciative d'une société basée sur l'hypocrisie et la bassesse. La chambre, reflet de sa solitude dans laquelle il s'isole, coupé du monde, agit comme un échappatoire pour l'auteur en quête de méditation et de recueillement intérieur, solitude qui elle même agit comme une protection contre la laideur de la société. La prose poétique, support de la solitude de l'auteur correspond donc à l'expression du spleen éprouvé dans la grande ville qu'est Paris.

 

 

 

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« du poète de se couper du monde extérieur et de se recroqueviller sur lui-même ( : « Il me semble que ce tour de clef (…) fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde » (l.5-6)), que Baudelaire découvre à quel point les rapports humains sont fondés sur la fausseté, le mensonge, l’hypocrisie et la bassesse.

Il découvre aussi l’absurdité de l’existence et la vanité de la vie, d’où ses tentatives de « tuer le temps » (l.13). (alinéa de 2 carreaux) Cette volonté de l'auteur d'échapper à son d'égout du monde moderne s'explique deuxièmement par la confession de l'auteur, qui pris de remords s'adresse à Dieu sous la forme d'une prière un tant soit peu pathétique et lui demande "la grâce de produire quelques beaux vers" (l.24) afin qu'il retrouve l'estime de lui-même.

Par ailleurs, le poète se considère comme un être supérieur qui aspire toujours à l’élévation, le verbe « m’enorgueillir » (l.21) doit ainsi se comprendre dans le sens de : l’orgueil d’être élu par Dieu.

Toutefois, la foule l’empêche d’atteindre cet objectif et le rive au monde imparfait des êtres humains.

La litote par laquelle se clôt le texte : « je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise » (l.

25) met en lumière ce sentiment de supériorité qu’éprouve le poète.

Le lecteur a ainsi affaire dans ce poème à un double duel : duel entre le poète et la foule, qui se termine par la défaite du poète et duel entre l’artiste et le Beau, duel au cours duquel celui-ci éprouve les souffrances et les douleurs les plus atroces. (saut de 2 lignes) (alinéa de 2 carreaux) Dans ce poème, sous forme de prose le poète dénonce et nous expose sa vision dépréciative d'une société basée sur l'hypocrisie et la bassesse.

La chambre, reflet de sa solitude dans laquelle il s'isole, coupé du monde, agit comme un échappatoire pour l'auteur en quête de méditation et de recueillement intérieur, solitude qui elle même agit comme une protection contre la laideur de la société.

La prose poétique, support de la solitude de l'auteur correspond donc à l'expression du spleen éprouvé dans la grande ville qu'est Paris.. »

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