'A une heure du matin' de Baudelaire dans Spleen de Paris (commentaire)

« « sauteuse » l27 , qui lui prie « de lui dessiner un costume de Vénustre » , Baudelaire évoque ici une femme de mœurs légères, voire une prostituée, et sans consistance, qui confond Vénus avec le mot inexistant : « Vénustre » L’auteur dénonce une fois de plus l’enfer de la société en affirmant «avoir salué une vingtaine de personne, dont quinze me sont inconnus » l23 et « sans avoir pris la précaution d’acheter des gants » l25, Baudelaire présente cela comme un défaut, tout en montrant une image négatives de la société, il insinue que les gens le « salisse ».

Les 2 mots « précaution » et «gants », peuvent signifier le fait d’avoir fait l’acte sexuel sans avoir pris la précaution de se protégé, ainsi Baudelaire compare implicitement la vie sociale à une prostitution sociale.

Et par un autre fait de sa journée : « C’est ici le parti des honnêtes gens, ce qui implique que les autres journaux sont rédigés par des coquins.

» L19- L22 .Baudelaire arrive par-là à montrer l’hypocrisie de la société, accentué par une antithèse (Honnêtes et coquin), qui dénonce en plus un défaut d’inégalité de la société.

On retrouve l’hypocrisie de la société à la ligne 31 : « C’est le plus lourd, le plus sot et le plus célèbre » de plus ce défaut est souligné par l’anaphore « c’est le plus » et par un rythme accéléré.

Baudelaire dénonce un dernière fois la société mais cette fois ci en s’autocritiquant, il affirme s’être « vanté (pourquoi)… un parfait drôle » L35 à L41, ici, c’est la vanité qui est montré par le poète, de plus, ce défaut est souligné par plusieurs énumération qui donne au texte un rythme plus accéléré.

B – La lassitude éprouvée par le narrateur Pour l’auteur, après tout une journée passé dans l’enfer de la prostitution sociale, on sent que Baudelaire éprouve énormément de lassitude.

Celle-ci étant évidemment provoquée par la société elle- même.

Le titre « A une heure du matin » nous dévoile à quelle moment exacte du jour, se déroule l’action.

Il est claire qu’à cette heure-ci toute personne éprouve de la fatigue.

Le titre nous informe donc globalement sur l’état d’esprit de l’auteur.

Le présent ici, a la valeur du présent d’habitude, le poète raconte sa journée habituelle, la routine qui induit aussi à la lassitude.

De plus, la modalité exclamative présent au début du texte est retrouvé à la fin du texte : L’auteur veut nous montrer par-là qu’il est en quelque sorte emprisonné, dans une « boucle infinie », cela accentue donc l’effet de routine de l’auteur.

S’ajoute à cela, une an aphore « Enfin ! seul ! » L1 , « Enfin ! » L4 , « Enfin ! » L7, cette figure de style a pour but de montrer en quelque sorte la délivrance de l’auteur.. »