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« A mesure que la science rabaisse notre orgueil, elle élève notre puissance. » Quelles réflexions vous inspire ce mot de Claude Bernard ?

Publié le 30/06/2015

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claude bernard

les chutes d'eau, les marées, la lumière solaire, utilise l'éner­gie de la vapeur, de l'électricité, de l'atome. Alors que le primitif ne disposait que de sa force musculaire, l'homme dès l'Antiquité apprit à domestiquer les animaux et à leur faire effectuer à sa place les travaux qu'il trouvait pénibles pour lui; celui d'aujourd'hui emploie des chevaux-vapeurs et des kilowatts. Sa puissance devient proportionnelle à l'état d'avancement technique de la civilisation à laquelle il appartient...

De nos jours, les pays les plus puissants sont ceux qui possèdent la meilleure organisation scientifique, les moyens les plus efficaces de lutter contre la faim, les taudis, les maladies endémiques ou épidémiques; les possibilités d'ex­ploiter au maximum les ressources atmosphériques, souter­raines ou marines et aussi celles de disposer d'une puissance militaire redoutable.

2) Il y a mieux : la science en arrive même à doter l'homme d'une puissance qui n'est pas seulement d'ordre physique mais aussi intellectuel.

Aujourd'hui, plus n'est besoin d'homme pour surveiller la machine. Elle se dirige seule. Certaines sont même capables de s'arrêter en cas de malfaçons.

claude bernard

« les chutes d'eau, les marées, la lumière solaire, utilise l'éner­ gie de la vapeur, de l'électricité, de l'atome.

Alors que le primitif ne disposait que de sa force musculaire, l'homme dès l'Antiquité apprit à domestiquer les animaux et à leur faire effectuer à sa place les travaux qu'il trouvait pénibles pour lui; celui d'aujourd'hui emploie des chevaux-vapeurs et des kilowatts.

Sa puissance devient proportionnelle à l'état d'avancement technique de la civilisation à laquelle il appartient...

De nos jours, les pays les plus puissants sont ceux qui possèdent la meilleure organisation scientifique, les moyens les plus efficaces de lutter contre la faim, les taudis, les maladies endémiques ou épidémiques; les possibilités d'ex­ ploiter au maximum les ressources atmosphériques, souter­ raines ou marines et aussi celles de disposer d'une puissance militaire redoutable.

2) Il y a mieux : la science en arrive même à doter l'homme d'une puissance qui n'est pas seulement d'ordre physique mais aussi intellectuel.

Aujourd'hui, plus n'est besoin d'homme pour surveiller la machine.

Elle se dirige seule.

Certaines sont même capables de s'arrêter en cas de malfaçons.

La cybernétique permettra, peut-être demain, de construire des machines qui « pensent :..

Les cerveaux électroniques en constituent déjà, avec les calculatrices modernes, des réalisations.

La machine à détecter la vérité, quoique mécanique, se rapproche un peu de la précision de la pensée humaine.

Le travail accompli en deux ou trois heures par une charrue motorisée ou par un bulldozer équivaut au rendement physique d'une cinquan­ taine d'hommes durant une journée.

La science augment~ donc considérablement la puissance de l'homme.

B) La science rabaisse-t-elle notre orgueil ? 1) Penser que la science rabaisse notre orgueil surprend a priori.

A l'ordinaire, loin de nous humilier, la possession de la science nous rend orgueilleux.

Il suffit d'observer l'atti­ tude de certains peuples, dits industrialisés en face des popu­ lations encore restées aux procédés empiriques.

L'élévation de leur niveau de vie les amène à se croire d'une nature -145. »

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