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A la recherche du temps perdu ouvre la voie à une littérature moderne de Marcel Proust

Publié le 28/03/2019

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temps

A la recherche du temps perdu ouvre la voie à une littérature moderne

Avec son œuvre romanesque monumentale, À la Recherche du temps perdu, l'écrivain français Marcel Proust pénètre dans des domaines inexplorés de l'âme humaine et instaure de nouvelles données dans l'art de )a narration.

Plusieurs maisons d'édition ayant refusé le manuscrit de Marcel Proust, Bernard Grasset se déclare prêt à le publier à compte d'auteur. Ainsi, la première partie de La Recherche, intitulée Du côté de chez Swann, paraît à Paris en 1913. Ce n'est qu'en 1927, cinq ans après la mort de l'auteur, que paraît le septième et dernier volume, Le Temps retrouvé. Cette œuvre est considérée aujourd'hui comme l'un des monuments de la littérature du xx^ siècle. À la recherche du temps perdu est avant tout une fresque de la haute société aristocratique et bourgeoise du tournant du siècle, dans laquelle Proust évolue. À la différence du roman réaliste classique, les événements ne sont pas racontés dans leur ordre chronologique, mais par' associations d'idées.

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« Marcel Proust avec des amies sur un court de tennis ' A la recherche du temps perdu ouvre la voie à une littérature moderne Avec son œuvre romanesque monumentale, À la Recherche du temps perdu, l'écrivain français Marcel Proust pénètre dans des domaines inexplorés de l'âme humaine et ins taure de nouvelles données dans l'art de )a narration.

P lusieur s mais ons d'édition ayant refusé le manus crit de Mar cel Prous t, Bernar d Gras set se déclare prêt à le publier à compte d'auteur.

Ainsi, la première partie de La Recherche, intitulée Du côté de chez Swann, paraît à Paris en 19 13.

Ce n'est qu'en 1927, cinq ans après la mort de l'auteur, que paraît le septième et dernier volume , Le Temps retrouvé.

Cette œuvre est considérée aujourd'hui comme l'un des monu ments de la littérature du xx• siècle.

À la recherche du temps perdu est avant tout une fresque de la haute société aristocrat ique et bourgeoise du tournan t du siècle, dans laquelle Proust évolue.

À la di fférence du roman réaliste classi­ que, les événeme nts ne sont pas racontés dans leur ordre chronolo­ gique, mais par· associations d'idées.

Le temps extérieur, objectif, est en partie abandonné pour un parcours in térie ur, vécu subjectiveme nt, auquel se rattache le narrateur -qui n'est cependant pas Proust -par des souv enirs spontanés faisant revivre le passé.

Les souv enirs, grâce aux­ quels le temps perdu est retrouvé, sont déclenc hés par de légèr es sensations comme le goût d'une madeleine qui évoq ue toute l'en­ fance de Proust à Combray.

Passé et présent se coulent dans des phrases riches en métaphores et en compa­ raisons.

Par la peinture minutieuse des émotions les plus subtiles et la complexité des états de la conscience, la prose magistrale de Proust éclaire des domai nes du psychisme de l'homme jusqu'alors délais sés.

Prous t, né le 10 juil let 1871 à Aut euil, est le fils d'un médecin et le petit- fils d'un agent de change par sa mère.

Il fait ses études au lycée Condor cet, puis se lance dans la vie monda ine.

Il assiste à la Sorbonne aux cours du philosophe Henri Bergson, et retient tout particul ière­ ment une conférence sur la capacité de la mémoir e à conser ver les événements.

Ce philosophe eut une grande influe nce sur la notion du temps développée par Proust dans son œuvre.

Proust n'exerce aucune profes­ sion ; il mène, en revanche, une vie mondaine active, dans la mesure où sa sa nté, altér ée par des crises d'asthme, le lui permet.

Depuis 1892, il écrit des articles sur l'ar t pou r dif férentes revues.

Il fait la connais­ sanc e du critique d'art angl ais Ruskin, à Venise, en 1900 et traduit certains de ses ouvrages.

MARCEL PROUST A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU Documents photographiques de l'�poque.

TOME PREMIER Couverture d'A la recherche du temps perdu de Marcel Proust En 1896 parait le premier livre de P roust, Les plaisirs et les jours, préfacé par Anatole France.

Et dès 1905, il trava ille à La Recherch e.

Aff aibli par la maladie, il se retire de plus en plus de la vie mondaine pour se consacrer à son trava il littéra ire.

En 1919 , il obtient le prix Goncour t pour le deuxième volume de son œuvr e, À l'ombre des jeunes filles en fleurs.

Ha nté par la crainte de ne pouvoir achever son œuvre, Proust se ret ire du monde.

li meurt le 18 novembre 1922, à l'âge de 51 ans, à Paris.

Écrivains français du xx• siècle 1844-1924 Anatole France Dans son cycle de l'Histoire contemporaine (1897-1901 ), ce sce ptique imprégné de l'esprit des lumières montre à grand renfort d'humour et de sarcasme les défauts de la société française aux envi­ rons de 1900.

Son roman le plus populair e, Les Dieux ont soif (1912 ), décrit les années de terreur de la révolution vers 1793-1 794.

En 1921, il obtient le prix Nobel de littérature.

1869-1951 André Gide Ses œuvres autobiogra­ phiques sont marquées par la recherche de la lib erté et de l'autoréalisation.

Dès Les Nourritures terrestres (1897) il fait figur e d'ag itateur.

Parmi ses romans les plus célèbr es, citons La Sympho­ nie pastorale (1919) et Les Fa ux-monnayeurs (1926).

En 19 47, il obtient le prix Nobel de littérature.

1896-1966 André Breton Aux côtés de Louis Aragon et de Paul Éluard, Breton est le fondateur et l'ani mateur du surr éalisme français.

Son premier grand succès est Nad ja (1928), récit qui retrace la quête quotidienne du merv eilleux et l'attente de l'amour.

1913-1960 Albert Camus La recherche du sens de la vie en dépit de son absurdité constitue le point central de la création de Camus.

Si dans L' ttr anger (1942) l'existence est vouée à l'échec, dans La Pe ste (1947), la révolte contre le des tin est une parade à l'a bsurdité de la vie et lui donne un sens.

En 19 57, Camus obtient le prix Nobel de littérature.

Né en 1913 Claude Simon Simon est souvent considéré, malgré lui, comme un repré­ sentant du Nouveau Roman.

Or il s'est toujours vo ulu in dépenda nt.

Rejet de la chronologie et perspectives mu ltiple s caractérisent ses œuvres telles que Le Palace (1 962) ou Trip tyque (1973).

En 1985, il reçoit le prix 19 13 Nobel de littérature.

Claude Simon 77. »

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