À la parution de La Condition humaine en 1933, le critique Robert Brasillach, dans un article sur les romans de Malraux, affirme: «ses livres apparieront en définitive comme des manuels de cruauté». En vous appuyant sur des exemples précis extraits du roman de Malraux que vous avez étudié, discutez cette affirmation.
Publié le 27/03/2015
Extrait du document
«
La volupté de faire souffrir.
L'ouverture de La Condition humaine, les
confidences de Tchen à Gisors après le meurtre (Tchen avoue qu'il n'a pas
eu «seulement horreur» du sang), la «joie extatique» ressentie lorsqu'il se jette
avec sa bombe sur la voiture de Chang Kaï-shek (voir Texte 4, p.
243)
disent le plaisir que le personnage peut trouver dans le corps à corps assas
sin.
Tchen assimile ainsi le meurtre au fait de perdre sa virginité.
De
même, l'érotisme est, chez nombre de personnages, souvent teinté de
sadisme (voir la scène érotique de la fessée racontée par Perken dans Les
Conquérants,
ire partie, chap.
1 ou encore le rêve de Ferrai de fouetter
Valérie dans La Condition humaine).
Le plaisir pris à faire ou à voir souffrir se retrouve également, sous une
forme certes très atténuée, dans l'esthétisation du spectacle de la douleur.
La blessure du paysan qui se trouve auprès de Ramos (L'l.
»
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- À la parution de La Condition humaine en 1933, le critique Robert Brasillach, dans un article sur les romans de Malraux, affirme: «ses livres apparaîtront en définitive comme des manuels de cruauté». En vous appuyant sur des exemples précis extraits du roman de Malraux que vous avez étudié, discutez cette affirmation.
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