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2e étude thématique d’oral « instruire c’est former »... un homme digne de ce nom

Publié le 12/11/2016

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1. Des dangers de certaines conceptions pédagogiques

 

Rabelais, Montaigne, au xvie siècle; Mme de Maintenon, Fénelon, au xviie; Locke, Rousseau..., au xviiie; J. Ferry, Lavisse..., au xixe ; puis au xxe siècle, une pléiade de pédagogues, dont tous ceux des écoles normales d’instituteurs commencent par faire le bilan de ce qui peut être négatif ou nocif dans l'enseignement :

 

tout ce qui est formaliste et mécanique est néfaste, ainsi les méthodes du Moyen Age raillées par Rabelais, qui présente un Gargantua apprenant son alphabet « par cœur et au rebours », ou sa grammaire latine « rendue par cœur à revers »... ;

 

donc tout ce qui est purement livresque, enseigné par méthodes coercitives, faisant appel à la mémoire mécanique, non à l’intelligence ; sans rapport avec la vie ou la connaissance du monde.

 

Ex : Rabelais, Gargantua, chap. XXI, « Méthode des précepteurs sophistes » ;

 

fâcheuse manière de procéder qui subsiste encore dans les collèges où le père de Montaigne, se contraignant à « se ranger à la coutume », finit par mettre son fils adolescent :

Plan proposé

 

Introduction

 

Fin du xxe siècle, les problèmes de l'éducation, instruction — bref l'école — prennent une très grande place dans notre société occidentale.

 

C'est que l'instruction étant obligatoire, un très grand nombre d'enfants sont scolarisés... et pas toujours bien !

 

De plus, prise de conscience, désir de discussion avec les maîtres et droit de regard sur leur enseignement sont de plus en plus développés chez les parents.

 

Grande extension et influence, entre autres, des associations de parents d'élèves.

 

On voit même un pays entier — le nôtre — se mobiliser pour faits scolaires : l'école privée, en 1984.

 

Cependant si c'est beaucoup plus visible à notre époque, la préoccupation soulevée par l'instruction a toujours été présente, en tous temps et en toutes civilisations.

 

C'est que la formation du citoyen comme de l'être humain est en bonne partie dans les mains de celui (ou ceux) qui éduque(nt).

« LISTE 1.

RABELAIS, Gargantua, chap.

XXI, "La Méthode des précepteurs sophistes "· 2.

MONTAIGNE, Essais, l-xxvi, De l'institution des enfants : " L'éducation de Montaigne "· 3.

MoNTAIGNE, Essais, l-xxvi, " Instruire, c'est former le juge­ ment"· 4.

MONTAIGNE, Essais, l-xxv1, " Une formation virile».

5.

MoNTAIGNE, Essais, 11-xu, Apologie de Raymond Sebond:" Le vertige"· 6.

RoussEAU, Émile, Il, " L'éveil aux notions de justice et de propriété , .

7.

RoussEAU, Émile, Il, " La Fontaine est·il immoral? ».

8.

RoussEAU, Émile, Ill, "Première leçon d'astronomie».

9.

RoussEAu, Émile, Ill, " Émile apprendra un métier manuel "· 10.

FLAUBERT, Madame Bovary, 1-6, " Une jeune fille roma­ nesque"· Plan proposé Introduction • Fin du xxe siècle, les problèmes de l'éducation, instruction - bref l'école -prennent une très grande place dans notre société occidentale.

• C'est que l'instruction étant obligatoire, un très grand nombre d'enfants sont scolarisés ...

et pas toujours bien ! • De plus, prise de conscience, désir de discussion avec les maîtres et droit de regard sur leur enseignement sont de plus en plus développés chez les parents.

• Grande extension et influence, entre autres, des associations de parents d'élèves.

• On voit même un pays entier- le nôtre- se mobiliser pour faits scolaires : l'école privée, en 1984.

• Cependant si c'est beaucoup plus visible à notre époque, la préoccupation soulevée par l'instruction a toujours été présente, en tous temps et en toutes civilisations.

• C'est que la formation du citoyen comme de l'être humain est en bonne partie dans les mains de celui (ou ceux) qui éduque(nt).. »

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