« Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre » écrit Rimbaud dans une lettre à Izanbard
Publié le 17/02/2024
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« Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre » écrit
Rimbaud dans une lettre à Izanbard
Rimbaud analyse lui-même sa conception de la vie
« Que voulez-vous »
= C’est comme ça et pas autrement, une sorte de fatalité qui montre que
Rimbaud n’a pas l’intention de changer
« je m’entête affreusement à adorer »
= Antithèse hyperbolique, les bons et les mauvais côtés de cet entêtement
« la liberté libre »
= Une liberté absolue différente d’une liberté avec des contraintes => Les
normes sociales/la censure/la politique (les régimes politiques)/les sentiments/la
famille/la religion
= Liberté inconditionnelle, pléonasme et polyptote
Rimbaud s’adresse à son professeur de rhétorique et lui déclare vouer un culte à
la liberté absolue, même s’il est conscient que cet entêtement ne va pas être
facile à vivre au quotidien.
Problématique reformuler : En quoi cette soif de liberté est-elle essentielle à
Rimbaud pour créer une poésie novatrice ?
de se déplacer : poésie de la Bohème
| °Eloge de la nature qui permet l’évasion et la contemplation
| °Récit des fugues
| °Être libre d’aimer : récit des aventures amoureuse
|
Liberté libre --- de penser : °Critique sociale
|
°Critique politique
|
°Critique religieuse
|
de crée : °Des nouveaux codes poétiques
Français
°Le langage prosaïque
°Les thèmes abordés => transfiguration du quotidien
**Liberté de se déplacer :**
1.
**Poésie de la Bohème (Ma Bohème)** :
Le thème de l'errance est introduit au premier quatrain avec la répétition du
verbe « aller »: « Je m'en allais » (v.
1), « J'allais » (v.
3).
L'imparfait, employé tout au long du sonnet, suggère la répétition, l'habitude des
actions évoquées: « devenais », «j'étais » (v.
2-3), « avait », « j'égrenais » (v.
5-6), « écoutais », «sentais » (v.
9-10), « tirais » (v.
13).
Ce thème de l'errance se développe à travers le champ lexical du trajet (« course
», v.
6 et « routes », v.
9) et la comparaison au Petit Poucet, mise en valeur par
le tiret qui la précède: «- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course/Des
rimes.
» (v.
6-7).
Mais au lieu de semer des cailloux, le poète sème des rimes.
D'autre part, la destination du voyage n'est pas mentionnée.
Le poète marche
sans but précis, ce qui définit bien l'errance.
Les seules indications de lieux sont vagues, imprécises, voire surnaturelles: «
sous le ciel » (v.
3), « Mon auberge était à la Grande-Ourse» (v.
7), « au bord
des routes » (v.
9), « au milieu des ombres fantastiques » (v.
12).
Dans cette errance, le poète se sent libre.
2.
**Éloge de la nature qui permet l’évasion et la contemplation (Le Dormeur du
val)** :
Un environnement protecteur
Sous....
»
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