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Vous commenterez le texte de René-Guy Cadou en vous intéressant d'abord à la façon dont le poète évoque la rencontre avec la femme aimée et la naissance du couple puis en étudiant comment le poète associe la femme aimée au monde.

Publié le 05/04/2015

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OUNSI Yasmina Lynn 1ere ES-L Mercredi 5 novembre 2014 Commentaire Objet d'étude : poésie/quête de sens Question préalable Vous commenterez le texte de René-Guy Cadou en vous intéressant d'abord à la façon dont le poète évoque la rencontre avec la femme aimée et la naissance du couple puis en étudiant comment le poète associe la femme aimée au monde. Au XXème siècle, la poésie est plus libre. Les poètes préfèrent la prose aux vers et prêtent leur attention aux objets modernes ou industriels qui, normalement, serait considérés comme laids. Les poètes valorisent l'irrégulier en enfreignant donc les règles imposées par la Pléiade, leurs poèmes n'ont plus de formes classiques,...

« Au XXème siècle, la poésie est plus libre.

Les poètes préfèrent la prose aux vers et prêtent leur attention aux objets modernes ou industriels qui, normalement, serait considérés comme laids.

Les poètes valorisent l’irrégulier en enfreignant donc les règles imposées par la Pléiade, leurs poèmes n’ont plus de formes classiques, ni de rimes particulières.

René-Guy Cadou est un poète français qui aime Hélène, une femme à qui il dédie Quatre poèmes à Hélène , une de ses œuvres.

Nous faisons ici une étude du poème « Je t’attendais ainsi…», extrait de cette œuvre, pour voir premièrement comment le poète évoque la rencontre avec la femme, et pour, dans un second temps arriver à son association de la femme aimée au monde. On note premièrement que cette rencontre est précédée d’une longue attente qui s’étend sur les deux premiers quatrains qui commencent par « je t’attendais » et qui est accentué grâce au verbe à l’imparfait d’habitude « je t’attendais » (vers 1), « allait »(vers 6).

Le temps qui passe semble être intolérablement douloureux.

La femme devient un besoin de première nécessité pour le poète, elle est donc comparée à la pluie, essentielle à la croissance du blé « Dans les années de sècheresse quand le blé / Comme une douce pluie qui ne sèche jamais » (vers 2 et 8).

La comparaison s’étale sur plusieurs vers grâce aux enjambements et le temps qui passe en absence de la femme aimée est mis en valeur à travers le champs lexical de celui-ci : « temps », « attendais » , « attend ».

Cette attente douloureuse est par contre suivit d’une rencontre tant attendue avec la femme aimée. En effet, on remarque à partir du dernier vers du deuxième quatrain une entrée de la femme, comme le suggère l’opposition de l’image « une douce pluie qui ne sèche jamais » à celle de la sècheresse de la première strophe.

La femme apparaît discrètement d’abord, n’étant représentée que par des sons légers, presque indiscernables, tels les «quelques paupières » (vers 9) ou les « quelques pattes d’oiseaux » (vers 10).

Par contre, à partir du quatrain quatre, cette situation change et la vie du poète est transformée, comme l’indique le mot « pourtant », placé au début du vers pour accentuer cette transformation.

La présence de la femme est plus évidente dans le quatrième quatrain et prend une dimension plus cosmique.

C’est presque une renaissance du poète et de son univers.

La femme devient « le clair de ma vie » (vers 13) et la gradation « oiseaux » (vers 15), « vaisseaux » (vers 15) et « pays »(vers 15) en parallèle de l’anaphore de « tout » (vers 15) en début de préposition souligne l’omniprésence de cette femme.

En effet l’anaphore est une d’insistance qui permet au poète d’accentuer sur le faite que cette femme représente absolument « tout » pour lui.

Finalement, la relation avec cette dernière évolue jusqu'à ce qu’un couple soit formé.

On le voit avec l’évolution des pronoms ; le « je » et le « tu » aux vers 7 et 9 respectivement deviennent « nous » au dernier vers (vers 20), avec « deux » mis en valeur a l’hémistiche. Il ne s’agit pas seulement de raconter la rencontre avec la femme aimée et la naissance du couple, mais aussi de mettre la femme en relation avec le monde.

Le poète commence donc par associer la femme à la nature. La nature, telle la femme, est ubiquiste dans le monde.

La présence de l’homme sur Terre dépend de la nature.

Le champ lexical de la nature « pluie » (vers 8), « sècheresse » (vers 2), « pattes d’oiseaux » (vers 10), « astres » (vers 16), « feuille ». »

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