Sujet : Le comique ne sert-il qu’à faire rire ?

« Sujet : Le comique ne sert-il qu’à faire rire ? → Des Arguments → Des exemples littéraires. [thèse 1] : Oui, le comique a d’abord pour fonction de nous faire rire [Thèse 2] Mais, il a également une autre fonction… Le comique est d’abord là pour nous divertir # tragédie. Expliquer la différence entre la comédie [légère, suscite le rire, décontraction, un bon moment] # tragédie [théâtre plu sérieux, plus introspectif] Besoin de se détendre, de passer un bon moment = divertissement. Exemple : Scènes de ménage 1) Sensibiliser à des sujets de société : le rire nous rend plus décontracté = plus réceptif à des idées qui ne sont pas les nôtres. Grâce au rire, on peut amener les gens à prendre conscience de certaines choses.

Le rire fait baisser les barrières de chacun(e).

Au contraire, l’agressivité conduit à l’opposition et au fait que chacun campe sur ses positions.

Le théâtre comique s’intéresse toujours à des sujets de société.

Le théâtre comique est un théâtre ancré dans la société # tragédie [dans un cadre antique]. Exemple : L’école des femmes.

Il invite le spectateur à réfléchir à la place de la femme dans la société qui se modernise. Formes de comique : le comique emploie des formes variées.

Comique de mots, de gestes, de caractère (Mr. BEAN), situation (quiproquo) Exemples : Mr BEAN 2) Le comique peut dénoncer, prendre partie.

Fonction morale. Exemple : Jean de la Fontaine.

Il met en scène sur un ton souvent comique une morale toujours très sérieuse.

“Les animaux malades de la Peste” → dénonce le pouvoir arbitraire du monarque et les lâches manipulations des courtisans. https://gallica.bnf.fr/essentiels/fontaine/fables/animaux-malades-peste Comique a une fonction thérapeutique : le comique soigne. Aristote attribuait à la tragédie une fonction cathartique la tragédie devait nous soigner de nos passions négatives.

Mais le comique a également la capacité d’apaiser nos souffrances, de nous rendre plus heureux. 3) Contourner la censure : a) Concernant la censure appliquée par l’Etat : le comique se présente comme un genre superficiel, pas sérieux.

La comédie peut ainsi travestir la réalité pour mieux en parler. Ex : Le Tartuffe. Le rire a des vertus qui vont au-delà de la simple blague [--> idée de transition vers le II] Exemple : Film de De Funès “la soupe aux choux”. Burlesque, farce [comique un peu “lourd, un peu “grossier”] b) Permet de faire tomber la barrière des préjugés en jouant dessus.

[censure personnelle].

Le comique nous ouvre. Conclusion Le rire est le propre de l’homme.

Il faut beaucoup d’intelligence pour rire et pour faire rire.

Le rire implique toujours l’intelligence = il y a des vertus du rire.

Si le rire a d’abord pour fonction de nous faire rire, c’est bien grâce à cette fonction qu’il peut ensuite nous toucher, nous amener à réfléchir, nous amener à comprendre quelque chose.

Parce que le comique est un divertissement qu’il peut justement faire plus que nous divertir. Exemple de § développé [1 axe/partie = 1 “bloc” subdivisé en sous-parties grâce aux alinéas] Le monstre peuple notre imaginaire, comme le souligne d’emblée le texte de Claire Caillaud intitulé “Les délices de la peur”.

Le monstre peut s’appréhender selon deux modalités, la monstruosité physique et la monstruosité morale. La monstruosité physique est la caractéristique la plus courante du monstre.

Il est celui qu’on “montre du doigt”, comme le rappelle le texte de Montesquieu tiré des Lettres persanes.

Ainsi du Kraken, monstre marin gigantesque et hideux du texte des Métamorphoses d’Ovide, terrassé par Persée.

Cette laideur, cette difformité du monstre se retrouve dans la photo de John Merrick, dit “Elephant Man”.

Ce dernier est atteint de difformités telles qu’elles font de lui un être à part, rejeté de l’humanité.

Comme le rappelle Claire Caillaud, le monstre est le double immonde de l’homme, tel Mr Hyde dont la laideur physique est le signe de la corruption de son âme. La monstruosité physique nous amène à la monstruosité morale, sorte de corollaire de la première.

L’horreur du corps, de l’apparence est le signe de la laideur de l’âme - dans la tradition.

Le Kraken comme Mr Hyde sont exemplaires de la monstruosité morale.

Ils veulent le mal, ainsi du Kraken qui “se jette avec fureur sur l’ombre du héros” comme le rappelle Ovide ou encore du “délire diabolique” dont parle Claire Caillaud à propos de Mr Hyde.

Pourtant, la monstruosité morale peut fonctionner seule : le XX ème siècle a fabriqué des “monstres” bien réels, à l’image de Eichmann, comme le rapporte Hannah Arendt dans son essai “Eichmann à Jérusalem”.

Eichmann, homme d’une incroyable banalité, a réalisé consciencieusement des crimes ignobles.

Le monstre se cache à l’intérieur de tout un chacun, comme une possibilité intrinsèque du banal et plus simplement comme un accident exceptionnel, à la marge de l’humanité.

A l’inverse, la monstruosité physique d’un Elephant Man ne signifie pas qu’il faille lui attribuer une monstruosité morale. TON DEVOIR FINAL COMPRENDRA : 1 bloc pour l’intro ; 2 blocs pour les deux axes/parties du développement ; 1 bloc final pour la conclusion. Pour commencer, parmi les fonctions du comique se trouve le rire et donc le divertissement.

Le comique est souvent léger et sa première fonction est de nous divertir; nous décontracter, nous faire passer un bon moment, mais aussi faire baisser la pression.

A l’inverse de la tragédie, qui parle de sujets plutôt sérieux, très introspectifs comme dans Antigone de Jean Anouilh.

Le comique veut vraiment nous faire passer un bon moment.

Par exemple “Les scènes de ménages” ou "Nos chers voisins” une série de petits sketchs autour des relations de voisinage.

On y voit de petits moments de vie, auxquels chacun peut s’identifier .

On rit et cela nous détend. Ainsi, il existe plusieurs formes de comique : le comique emploie des formes variées, du bon jeu de mots jusqu’au burlesque.

Il y a le comique de mots comme par exemple Dom Juan de Molière , le comique de gestes, de caractère en outre (Mr.

BEAN) mais aussi L’avare de Moliere en 1668.Il veut toujours avoir plus d'argent c’est la caricature des vices des hommes.

Le comique de situation (quiproquo), le comique d’intrigue comme dans L’écoles des Femmes de Moliere en1662 ou Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux en 1730.

Une fois Moliere a dit dans Tartuffe “le devoir de la comédie est de corriger les hommes en les divertissant.

Sans oublier bien sur la comédie ballet au 17 ème siecle par exemple Le Bourgeois gentilhomme en 1670. Cependant,.... »