Question sur un corpus : Pauca Meae - VH
Publié le 11/11/2014
Extrait du document
«
apprendre à lire (« faire épeler » au vers 6).
Au vers 7 – 8 il la (Léopoldine) compare à « une
lampe paisible », éclairant (vers 8 « Elle éclairait ») « ce jeune cœur » (vers 8) – ici une
métaphore de sa sœur –.
Cette comparaison et cette métaphore insiste sur le côté pur, sain de
Léopoldine et sa sœur.
On peut aussi relever un ensemble de mots se rapportant à cette même
idée tels que « purs » au vers 10, « doucement » au vers 16, « sage » au vers 17, « silence »
au vers 27, « douceur » au vers 28 et « anges » au vers 39.
La religion se dégage très
nettement du texte.
On peut y relever les termes « Bible » au vers 5, « saint livre » au vers 9,
« démon » au vers 18, « Sur Moïse et sur Salomon (…) Sur l'éden où rampe Satan! » du vers
20 à 24, « texte auguste » au vers 33, « chanter des louanges » au vers 37, « saint lieu » au
vers 38, « anges » au vers 39 et « le livre de Dieu » au vers 40.
Dans le poème 10 (« Pendant
que le marin… »), on peut relever un champ lexical se rapportant à l’observation du ciel.
Les
citations suivantes le confirment, « constellations » au vers 2, « étoile » au vers 4,
« l'astronome » au vers 5, « ciel » au vers 7.
On peut penser qu’elles font référence au
paradis, où Victor Hugo chercherait sans la nommer sa fille Léopoldine (« je cherche […] les
robes bleues Des anges frissonnants » aux vers 7 à 10).
On peut aussi relever une opposition
entre le noir (« sombre […] obscur […] nuit » vers 8 – 9) et le bleu (« bleues » […] « l'azur »
» vers 9 – 10).
Au vers 1, 3 et 5, on peut relever une anaphore, « Pendant que [le/l’
marin/berger/astronome] », montrant le fait qu’il n’est pas le seul à chercher quelque « chose
en ce ciel vaste et pur » (vers 7).
Comme nous avons pu le voir dans les paragraphes précédents, Victor Hugo utilise
différents procédés pour mettre en valeur le lien qui l’unit à sa fille.
Il met en avant un
environnement luxuriant, en harmonie avec l’humeur de sa fille, ainsi que leur attachement
mutuel.
Dans les poèmes étudiés, il fait de nombreuses références à la religion, une croyance
lui donnant l’espoir de retrouver sa fille dans l'au-delà.
On peut conclure en disant que ce
sont des textes purement romantiques puisque l’auteur cherche refuge et consolation en la
religion (et la nature)..
»
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