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Nouvelle fantastique

Publié le 28/09/2014

Extrait du document

La forêt de l'Ombre -La forêt, c'est ma mère qui m'en parlait. Elle me disait qu'il existait un endroit rempli de feuillages et à perte de vue. Je m'appelle Henry, oui Henry! Personne toute modeste, orphelin de 15 ans qui a vécu dans le monde de la famine et la torture. Mais malgré cela, j'essaie d'appréhender la vie sous un angle différent, comme étant un monde merveilleux plein d'aventures et de bonnes choses. Je rêvais toujours de quitter l'orphelinat, de pouvoir franchir sa porte, celle qui m'emprisonnait à l'écart du reste monde. De découvrir l'étendue sauvage où l'on écoutait le souffle du vent sur les arbres dont ma mère m'en avait parlé, mais qui mourut et m'abandonna dans ce lieu affreux, s'en allant dans les cieux. -Un jour, j'en eus assez! Je décidai de quitter cette prison. De mettre fin à cet horrible existence pour aller à la découverte de la mystérieuse forêt de l'Ombre dont tout le monde avait peur et n'osait s'y aventurer. Je m'avançais prudemment vers la porte, ayant peur de me faire prendre par la cruelle gouvernante. Plus que trois pas et je me postai devant le portail. Je me retournai à droite et à gauche pour vérifier que personne ne me voyait. Les sens aux aguets guettant le moindre bruit, j'ouvris doucement la porte. Enfin, je la franchis. Ce v?u tant attendu depuis des lustres s'exauça. ...

« croisai tous types d’animaux : écureuils courant désespérément derrière leur noisette, oiseaux gazouillant gaiement, cerfs et biches bondissant sans faire attention à eux.

Les arbres étaient immenses, autant en largeur qu’en hauteur.

Très peu de lumière pouvait percer l’épaisseur de cette forêt.

Parcourant toujours le sentier, j’appréhendais beaucoup moins de tomber sur les fameux monstres dont la gouvernante m’en avait parlés un jour.

Il n’y avait rien de plus normal sous mes yeux.

Tout du moins c’est ce que je croyais.

Malgré cette frayeur, j’étais déterminé.

Je voulais aller au bout de cette forêt pour montrer à tout le monde que rien ne me faisait peur.

Les heures défilaient et je ne voyait pas la fin du voyage d’autant plus que, plus j’ avançais, plus la forêt s’assombrissait.

Je m’arrêtai un moment pour reprendre des forces puis continuai ma route.

Je ne prêtais pas attention à ce qu’il se passait autour de moi jusqu’à ce que j’eus l’impression qu’on me suivait.

Je marchai quelques instants et je m’arrêtai à nouveau.

Quelqu’un ou quelque chose était derrière moi.

Je n’eus même pas le temps de me retourner qu’une ombre avait filé.

Qu’est-ce que c’était ? Je n’en savais rien.

Je commençais à avoir peur j’aurais préféré être ailleurs à cet instant.

Je regardai autour de moi.

Rien ni personne.

L’ombre passa à nouveau.

Je ne savais pas ce que c’était.

L’ombre avait disparu.

Je cherchais désespérément d’où elle pouvait provenir.

Aucune trace nulle part ! Elle passa encore devant moi mais je ne pus la saisir.

Mon cœur battait de plus en plus vite.

J’avais affronté de nombreuses difficultés de la vie et avais appris à maîtriser ma peur.

Cette fois-ci, c’était différent.

Je ne pouvais pas voir la chose qui m’attaquait et cela m’angoissait.

Comment pouvais-je me battre contre quelque chose que je ne voie pas ? Je ne savais pas à quoi m’attendre.

Alors que je regardais encore tout autour de moi, je crus l’apercevoir.

Ma respiration s’accéléra, suivant le rythme de mon cœur.

Je me tenais droit comme un i, le dos contre un arbre tenant une branche fermement dans ma main pour me défendre.

L’ombre ne venait pas.

Elle semblait m’observer.

Je me sentais épié.

La tension était à son comble.

Tout à coup, une bourrasque me frappa de plein fouet et me projeta contre un chêne.

A moitié assommé, je tentai de me relever.

J’avais vu l’ombre.

Elle se tenait devant moi, j’en étais sûr.

Je me frottais l’arrière du crâne qui m’était douloureux.

Le choc avait été si violent que j’en avais perdu ma branche.

Elle était à quelques mètres de moi.

Je me précipitai pour la récupérer mais une autre bourrasque me renversa avant que je pus l’atteindre.

Elle se transforma en tornade et m’encercla entourant mon cou.

Je portai mes mains à ma gorge afin d’en desserrer l’emprise mais je ne pouvais pas lutter contre le vent ! L’étreinte se fit plus intense et je suffoquais déjà.

L’ombre restait là, immobile, me regardant mourir à petit. »

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