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MORPHOSYNTAXE ET DYNAMIQUE DU FRANCAIS

Publié le 16/04/2013

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MORPHOSYNTAXE ET DYNAMIQUE DU FRANCAIS SUJET : appréciez le point de vue selon lequel la ponctuation est un instrument de production, de lisibilité et de réception textuelles. Au départ, les mots étaient liés les uns autres. Ensuite, trois premiers signes apparaissent, marquant les pauses fortes, moyennes et basses. Avec l’usage de l’imprimerie au XVIè siècle, on utilise le point, la virgule, les deux points, le point d’interrogation. Ainsi se multiplient les signes au fil des siècles, rangés sous le vocable de ponctuation. En effet, selon la Grammaire méthodique du français de Riegel et alii, la ponctuation est définie comme « le système de signes graphiques qui contribuent à l’organisation d’un texte écrit et qui apportent des indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou véhiculent des informations sémantiques. « Ces signes...

« En outre, est dit lisible tout texte facile à déchiffrer, et donc facile à lire.

Ainsi que sus mentionné, la ponctuation, une fois le texte produit, facilite la lecture au niveau de la réception.

Plus un texte est adroitement ponctué, plus il est agréable de lire et plus il est facile de l'appréhender cependant, la perception de la ponctuation comme instrument de production, de lisibilité et de réception textuelles peut être discutée. Si à travers ses fonctions prosodique, énonciative, syntaxique et sémantique pour ne citer que celles-là, la ponctuation assure la bonne compréhension des textes produits, il n'en demeure pas moins vrai qu'elle ne suffit pas à elle toute seule à jouer ce rôle.

Lors de la production textuelle, outre la ponctuation, l'on nécessite d'autres éléments linguistiques qui feront fonctionner la morphosyntaxe, la sémantique, la pragmatique et le style comme les lexèmes et les figures de rhétorique.

En plus, s'agissant de la ponctuation à l'écrit et de la ponctuation à l'oral, la première est insuffisante pour matérialiser la deuxième, plus expressive.

L'expression de la subjectivité à l'écrit est donc assez limitée au niveau de la ponctuation, et l'on requiert d'autres éléments pour mieux s'exprimer.

Par ailleurs, la ponctuation, surtout à l'oral, peut causer la réception mitigée d'un texte. Ainsi, le rire de l'orateur lors d'un discours politique, selon la sensibilité réceptrice d'un auditeur à un autre, peut vouloir ponctuer moquerie, suffisance ou orgueil.

L'on aura ainsi besoin d'autres signes de la langue pour interpréter la ponctuation émise par ce locuteur particulier. In fine, la ponctuation d'un texte matérialise la subjectivité de son auteur et permet au lectorat la lisibilité du produit et sa bonne compréhension.

Ceci étant, quoique très englobante et très expressive, elle ne suffit pas totalement à la production, la lisibilité et la réception textuelles et nécessite des supports lexicaux, stylistiques et sémantiques.  . »

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