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Le Petit Prince Métaphores et Comparaisons

Publié le 20/10/2023

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« Le Petit Prince Métaphores et Comparaisons L’apprivoisement (métaphore) L’apprivoisement établit une nouvelle approche du monde : une relation émotionnelle.

Elle supplante la relation pragmatique, soit lorsque les choses sont appréhendées seulement selon leur utilité.

A présent ce n’est pas leur fonction qui compte mais le pouvoir de suggestion qu’elle englobe.

La couleur du blé a conduit le renard au petit prince, tout comme les étoiles rappellent le prince au pilote.

Le blé ou les étoiles n’existent pas en tant que choses ; ce sont des signes pour le petit prince, ayant valeur de métaphores. Le pilote (comparaison) Quand le pilote s’écrase au Sahara, il dit : " J’étais plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan ".

Cette comparaison permet aux lecteurs de réaliser à quel point il est seul.

Comme un naufragé sur un petit radeau au milieu des eaux de l’océan, il est seul dans les " vagues " de sable du Sahara. Son isolement est ce qui rend l’arrivée du petit prince si providentielle ; c’est aussi ce qui les lie tous les deux, car le prince est aussi absolument seul. Les baobabs (comparaison) Le prince raconte au narrateur les baobabs et le narrateur répond ainsi : " J’ai fait remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des buissons mais des arbres aussi grands que des églises ".

Cette comparaison permet au lecteur d’imaginer à quel point les baobabs sont grands et imposants, ce qui est significatif parce que beaucoup de critiques pensent que les baobabs sont des symboles du nazisme en raison de leur propension à envahir (lebensraum d’Hitler) et conquérir. Le prince comme lampe (métaphore) C’est une belle métaphore parce qu’elle indique à quel point le petit prince est frêle et doux, bien qu’il soit souvent bruyant et curieux.

Vers la fin de la vie du prince, le narrateur dit : « Et j’ai réalisé qu’il était encore plus fragile que je ne le pensais.

Les lampes doivent être protégées : une rafale de vent peut les souffler...

".

Il utilise cette image pour suggérer que la vie du prince peut être rapidement éteinte.

C’est une métaphore mais aussi une préfiguration puisque le prince va mourir. L’armée (comparaison) Le narrateur décrit l’armée des allumeurs de réverbères : " les mouvements de cette armée ont été ordonnés comme ceux d’un ballet ".

Cette comparaison ajoute non seulement de la grâce à une tâche plutôt quotidienne, mais renforce également la rigidité rencontrée par les adultes.

Cette comparaison est aussi une " drôle " de façon de décrire les allumeurs de réverbères, que le narrateur admet et dont il s'excuse.

Il rappelle aux lecteurs que le narrateur est un adulte qui à tendance à quelques légèretés. Secret (métaphore) Au cœur du Petit Prince se trouve la déclaration audacieuse du renard selon laquelle « tout ce qui est essentiel est invisible à l’œil ».

Tous les personnages que le Petit Prince rencontre avant de venir sur Terre lui expliquent avec enthousiasme et franchise tout ce qui concerne leur vie.

Mais le petit prince découvre que sur Terre, toutes les véritables significations sont cachées.

Le premier personnage à le saluer sur Terre est le serpent, qui ne parle que par énigmes.

Dans les chapitres suivants, le narrateur et le Petit Prince qualifient fréquemment les événements de « mystérieux » et de « secrets ».

Ce choix de mots est crucial pour le message du livre.

Décrire les mystères de la vie comme des énigmes ou des questions impliquerait qu’il est possible d’y répondre.

Le fait que les événements sur Terre soient considérés comme des mystères suggère qu’ils ne pourront jamais être entièrement résolus.

Cette idée n’est cependant pas aussi pessimiste qu’il y paraît.

Le roman affirme que, même si de nombreuses questions de la vie restent mystérieuses, l’exploration de l’inconnu est ce qui compte, même si elle ne conduit pas à des réponses définitives. Les dessins du narrateur (métaphore) L’illustration de son histoire par le narrateur souligne la conviction de SaintExupéry selon laquelle les mots ont des limites et que de nombreuses vérités défient toute explication verbale.

Le narrateur place des dessins dans le texte à certains endroits pour expliquer sa rencontre dans le désert, et bien que ses illustrations soient simples, elles font partie intégrante de la compréhension du roman.

Saint-Exupéry défie la convention selon laquelle les histoires ne devraient être que du texte et enrichit son travail en.... »

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