LA OBRA GRABADA DE GOYA

« 2 De los cuadros tnds sob1esalientes entre su obra pict6rica, (.

cudles son los que reDelan la personalidad goyesca ? 3 ,· Qué relaciôn establece el critico entre la obra grabada de (;oya y la época del artista espaiîol ? En particular, ,· cudles fueron u las convulsionrs que transfurmaron la vida de la humanulad en los ûltimos afws dl'l siglo ){V 11 I y pri meros dt'! X l X )) ? 4 (.

Por _qué aq1œfl,Js grabados eran « dificiles de interpretar por los extran;eros " _) Haudeünre, critico de arte y poeta francés, descubriô a Francia la ge11ia!idad de aquella ohra.

c· .i\'o hay en .su tibro de poemas " Les f!leurs du ~lfal "' huellas de aquel influjo ? EJERCICIO GRAMAT!CAL La 1na1son était 1noins grando, mais plus com1node et plus riante que celle du roi.

Mais on veut saxoîr plus qu'on ne voit, c'est là la clifficultC:.

Mon Dieu, on ne sait jan1ais avec ces maladies étranges qui traînent quelquefoü; bien plus qu'on ne pense.

Cc que les végétaux ont fait jusqu'à présent, nous l'accornplissons bien mieux, d'une fa\·on plus étendue et plus parfaite que ne le fait la nature.

J'ai remarqué que dans les auberges l'avoine est plus souvent bue par les garçons d'écurie que mangée par les chevaux.

Il y a un spectacle plus grand que la iner, c'est le ciel il y a un spectacle plus grand qur le ciel, c'est l'intérieur de l'ârnf'".

TEMA Les Désastres.

-- Con1mc tous les artistes, Goya cherche avec avidité dans le réel cc dont il a besoin ç'avait été un geste, un éclairage, une expression surtout ; et il avait retrouvé le geste et l'expression en les isolant de ce qui les avait entourés, en les introduisant dans son rêve qu'ils incarnaient.

Les scènes des Désastres jouent le même rôle.

Vues, elles mobilisent sa mémoire ; contées, son iiuagination ; mais il en cherche l'expres­ sion et non la reconstitution, et beaucoup d'entre elles se1nblent glisser sur ses cuivres comme des nuages furieux la charge de cavalerie, les femmes tirées pour le viol, le cadavre traîné, les fuites devant l'incendie, la chute des corps sous le bombarde­ ment, les courses de moines et de soldats pillards, le Tumulte, et n1ême l'admirable .i.\lada qui peint pourtant la Mort.

Tl grave aussi des ünmobilités : fusillés, pendus, garrottés, mendiants affa1nés, la \Teilleuse de cadavres, et ce désespéré qui, sur son crépuscule de cataclysme, semble le dernier survivant de la Terre.

l\.fais cette planche n'est pas plus un spectacle que 1'1/ada, et trouve son génie aux n1êmes sources.

li dessine l'exécution en n'en figurant que la victime et les fusils braqués, coupés par la marge ; il dresse ses 1nendiants seuls sur un ciel vide ; un striage qui ne prétend rien représenter, fait de ses trois pendus une file sans fin.

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1\1ALRAUX Saturne. »