Français: Commentaire de texte "Les maisons"
Publié le 27/09/2012
Extrait du document
«
au sol d'un effort éperdu. » Ce texte est une personnification de la maison, puisqu'on peut y retrouver par
exemple le champs lexical de la perception, et l'auteur décrit depuis les « yeux » de la maison les atrocités
qu'elle a vécues, rendant les souvenirs encore plus réels.
En revanche, le poème « La vigne et la maison » de
Alphonse de LAMARTINE nous donne une description beaucoup plus péjorative d'une maison : Faite de
manière objective, elle traduit le délabrement et l'abandon d'une maison, que l'on pourrait qualifier de
« morte » : « La porte ou file l'araignée », « les vitraux brisés par la grêle », « Et cette ombre, couchée et morte,
est la seule chose qui sorte tout le jour de cette maison ! »...
Tout ces éléments nous montrent donc que cette
dernière maison a été, contrairement aux deux autres, ravagée par le temps .
Ces trois poèmes peuvent également être rapprochés par les sentiments qu'ils suscitent : Tout d'abord, on
remarque que les souvenirs personnels et le sentiments de nostalgie du passé sont très présents : Les auteurs
des poèmes, qui ont habité les maisons en question, expriment le manque qu'elle leur procure.
L'imparfait dans
deux des trois textes est utilisé pour dire que ce qui était n'est plus, bien que parfois les maisons ont tout de
même gardé de leurs vigueur, et il appuie l'idée de l'absence douloureuse de la maison.
La présence de
beaucoup de phrases exclamatives, traduit l'admiration des auteurs face aux maisons.
La solitude fait
également partie des textes: l'idée que la maison est inhabitée dans les trois poèmes, notamment dans « La
vigne et la maison », nous fait ressentir un sentiment d'abandon de celle-ci.
Le champs lexical du temps qui
passe, très présent dans les trois textes (exemple : « l'hiver à rongé le ciment » dans le texte de LAMARTINE)
renforcent également l'hypothèse que la maison a connu des moments d'attente et d'oublis profonds.
Pour finir,
la robustesse des maisons est aussi mise en avant dans les textes de DESBORDES-VALMORE et de Louis
MERCIER : Durant toutes ces années, les maisons citées dans les poèmes sont décrites comme ayant bravé
les épreuves du temps, mais même si elles se sont petit à petit dégradées, elles ont gardé leur squelette et
tiennent toujours debout.
Les passages au présent dans les textes montrent que la maison est toujours ce
qu'elle était, et qu'elle n'a pas tout perdu.
Et, contrairement au poème « La vigne et la maison » qui met plutôt
en avant la dégradation au cours du temps de la maison, les deux autres textes utilisent des métaphores et
autres figures pour montrer la solidité de la maison (exemple : « La maison a souffert...
Mais les chagrins et
l'âge ont mis en elle un charme émouvant et sacré » dans le poème « La maison »)..
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