Devoir de Philosophie

Etudier les rapports qui existent entre le coeur et l'esprit.

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

esprit

II. L'action de l'esprit sur le coeur. — Réciproquement, c'est l'esprit qui commande la vie du coeur : la troublant ou même la détruisant quand il intervient d'une façon anormale; l'alimentant dans les cas normaux.

A.   II est anormal de se replier sur soi-même pour suivre et analyser ses états affectifs :

e) Une observation trop continue de ses sentiments les fausse et aboutit à l'apparition d'états d'iule artificiels qui n'ont du sentiment vrai que I 'apparence;

b) Cette végétation étrangère chasse peu à peu les sentiments naturels et on aboutit ainsi, à la limite, à l'insensibilité, à la mort du coeur,

 

B.  Au contraire, l'application normale de l'esprit aux objets qui se présentent provoque et soutient le sentiment, en sorte que la vie du coeur suit la vie de l'esprit :

esprit

« 161> PSYCHOLOGIE l'esprit.

principe de la pens,ie.

el le principe dn ;:enliment qn ·on appelle souwnt.

le cœur.

I.

L'action du cœur sur l'esprit.

- Ll' t·œur eommande l 'adiYih" de l'esprit et, selon que son rythme est normal ou affolé, il collabore à la vie de la pen1'ée ou, au contraire, la trouble et la suspend.

A.

L'émotion et lB.

passion, qui constituent comme une explosion rl11 cœnr, un débordement de l'affectivité, rnn t néfastes à 1 ·activité de ! 'esprit ai Elles accaparent l'attention et rendent incapable de penser à antre chose que l 'crbjet qui émeut ou passionne; b) Elles faussent le jeu de lu pensée, faisant juger de tout en fonction des désirs ou des craintes par lesquelles on est comme hypnoti~é.

B.

Au contmire, le sentiment, qui est la réaction normale du cœur devant les objets que fait connaitre l'esprit, et pour la pensée : ai Un stimulant actif : l'esprit se fixe mieux· sur l 'ohjet que l «m s ·atta­ che à connaître avec cœur; b) Un renforçateur puissant : la pemée e~t comme ~ensihilisée ct ren­ due plus réceptive par le sentimen 1; c·i Vn complément parfois indispensable : c ·est pnr le cœur fJIH' nous saisissons le beau, le bien, l'aimable en tant que tels.

II.

L'action de l'esprit sur le cœur.

- Héciproquement, c'est l'esprit qui commande la vie du cœur : la troublant ou même la détruisant.

quand il intervient d'une façon anormale; l'alimentant dans les cas normaux.

A.

Il est 1.mormal de se replier sur soi-même pour rniYre et analyser se;; états affectifs : a" Une observation trop continue de seo sentiments les fausse et aboutit à l'apparition d'états d'âme artificiels qui n'ont du sentiment vrai que l'apparence; b) CeUe végétation étrangère chasse peu 11 peu les sentiments naturel" et on aboutit ainsi, à la limite, à l 'insem:ibilité, à la mort du cœur.

B.

Au contraire, l'application normale de l'esprit aux objets qui se présentent provoque et soutient le :i.entiment, en sorte que Ja vie du cœur suit la vie de l'esprit : 111 te sen 1 iment est déclenché par la vue de cc qu'il y a d 'aimabl" dans les dwses (·t un esprit ouvert découvre des raisons d'aimer qni frhap­ pent au vulgaire; b Enrnfü•, la Yie du sentiment est alimentée par le jeu de la pensée érnlaanl.

entre les souvenirs et les rêves qui s'embeMissent mutuellement.

Co:-;cw:;w:>.

- 11 arrive qu, mal dirigée, ! 'activité de J,'eseprit arrête la vie du cœur; ou que le oœur, détraqué, désorganise ! 'activité de ! 'esprit.

Mai< quand ils fonctionnent normalement.

esprit el cœur collaborent à la réalisation de l'idéal huma.in.

Aussi on peut dire, en changeant quelque,; lettres à une maxime célèbre : un esprit' sain dans 1m cœur sain.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles