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Compte-rendu de certains chapitres de Philosophie du langage à l'âge classique

Publié le 02/01/2025

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« Sorbonne Université Compte-rendu de l’ouvrage Penser au langage à l’âge classique de Gilles Siouffi Présenté par Rongkai XU Année universitaire 2023/2024 Compte-rendu de l’ouvrage Penser au langage à l’âge classique de Gilles Siouffi Qu’est-ce qui fait la différence entre le langage humain et le langage animal ? Le langage représente-t-il fidèlement nos pensées ? D’où vient-il ? Toutes ces questions à l’âge classique ont été énormément discutées, et au fur et à mesure du développement de la linguistique et de la société, ces questions ont encore beaucoup de valeurs à discuter de nos jours.

L’âge classique a connu un changement très important de notions et de théories, et une longue liste de penseurs du XVIIe et XVIIIe siècle y ont contribué.

En conséquent, l’auteur, Gilles Siouffi retrace les fondements de ces pensées et théories sur le langage à l’âge classique et met en lumière le fait que la réflexion sur le langage et celle sur les langues se croisent constamment, dans cette période qui se détache de l’héritage antique et repense les problèmes de façon neuve. Comme l’auteur indique la difficulté de faire une synthèse d’ensemble des penseurs de cette période, ce compte-rendu est principalement sur certains chapitres de ce livre : l’introduction, Descartes, Vaugelas, ainsi que Port-Royal. L’introduction du livre aborde le contexte de la rédaction de cet ouvrage.

L’auteur commence par une série de questions qui remontent à la Grèce antique.

Il présente l’origine des pensées sur le langage, et avant ces pensées à la Grèce antique, la réflexion sur le langage était principalement formulée de manière mythique à travers des récits reliés à des divinités, des héros, ou différentes créatures.

Ainsi, C’est à travers l’écriture que plusieurs civilisations anciennes ont eu des hypothèses générales sur la nature du langage. L’auteur cite des exemples de grands penseurs à cette époque, comme Platon et Aristote, etc., pour mieux expliquer que plusieurs philosophes de l’Antiquité ont abordé la question de langage.

Platon a initié l'utilisation du dialogue dans les œuvres afin d’aborder le langage, mettant en scène des échanges entre personnages pour explorer la nature du langage.

Et pour Aristote, quant à lui, il a formalisé la manière dont nous pensons et nous exprimons dans son œuvre l’Organon, en mettant l’accent sur l’organisation logique et la grammaire du langage et de la pensée, et il considère la grammaire comme un moyen d’expliciter la philosophie. Et l’auteur illustre le développement de la discussion de cette question à mesure de temps.

Au Moyen Âge, le langage a fait l'objet d'une étude approfondie par les grammairiens et les philosophes, ils non seulement poursuivent l’étude du langage par la grammaire et la logique dans la philosophie, mais aussi se concentrent au lien entre les mots et les choses. L’auteur explique ensuite que, durant la Renaissance, le langage a connu une révolution avec la redécouverte de la pensée platonicienne, le mouvement de la Réforme, et l’essor des langues vernaculaires.

Cela a conduit à une réflexion renouvelée sur le langage, les langues et leur fonctionnement.

Cette période a été marquée par une ouverture aux langues modernes, une réflexion sur les différentes façons dont les choses se manifestent à travers les langues, ainsi qu’une remise en question de l’origine des langues et de leur relation avec la pensée. Et puis, l’auteur ajoute que l’Âge classique, qui s’est étendu du XVIIe au XVIIIe siècle, a été caractérisé par un retour à la spéculation philosophique fondée sur de nouvelles bases, marqué par le refus des explications théologiques et mythiques de l’époque précédente.

Tout au contraire, les philosophes de cette époque ont abordé des questions plus rationnelles et claires sur les langues, en explorant les différences linguistiques, l’essence du langage et les rapports entre langage et langues.

C'est à cette époque que « la philosophie du langage » a émergé, tout en posant des questions essentielles sur la multiplicité des langues et leur rapport à la pensée. Finalement, l’auteur présente le contenu du livre, une anthologie d’auteurs représentatifs commentés et illustrés par leurs textes, l’ordre de ces textes et la raison de son choix du recueil.

Enfin, il explique que l’ouvrage vise à souligner l'interpénétration constante entre les réflexions touchant les langues et les réflexions touchant le langage en général à l’Âge classique. Deuxièmement, nous penchons sur le deuxième chapitre, le chapitre de Descartes, un grand penseur qui est très connu dans le domaine de philosophie et de mathématiques. Après une introduction brève de Descartes, l’auteur afflige directement aux lecteurs une question : « Comment caractériser le langage humain qui, visiblement, emprunte à la fois à la matière (par son utilisation des organes phonatoires) et à l’esprit ? » D’abord l’auteur présente la réflexion que Descartes a fait en observant les animaux qui peuvent articuler des phrases entières.

Pour lui, le langage est le critère qui permet de prouver la présence de la pensée dans un être par ailleurs corporel.

Et il a défini ce qui relève dans l’usage humain de la parole du purement mécanique et ce qui s’en distingue absolument dans le langage. Ainsi, l’auteur ici indique que Descartes possède une thèse antimécaniste, car il croit que le langage humain dépasse une production mécanique, comme résumaient certains de son temps.

A l’aide de mentionner l’adaptabilité et la créativité ici, l’auteur a pour but d’expliquer que pour Descartes, c’est la faculté de produire des énoncés qui soient pertinents dans l’entourage qui est le sien au moment où on attend de lui qu’il en produise. Et l’auteur ajoute l’étonnement de Descartes à la découverte du lien qui unit la signification des mots à leur forme sensible dans le langage, et il cite la notion de l’« arbitraire du signe » chez Saussure pour mieux expliquer aux lecteurs. Ensuite, l’auteur compare le langage humain à un codage afin d’introduire la discussion du lexique et de la grammaire, ici l’auteur indique que pour Descartes, la grammaire la véritable barrière qui sépare les langues.

Et l’auteur s’en servit pour passer à la discussion de la possibilité de la simplification d’une langue, et surtout la rendre universelle. A partir de cette partie, l’auteur aborde la simplification de la langue de point de vue de Descartes à travers une lettre.

Descartes a eu recours d’un terme particulier, « la corruption de l’usage », donc il imaginait un état plus rationnel, et une structure sans soumission à l’usage.

Toutefois, cette imagination a soulevé une série d’objections. L’auteur fait un commentaire de cette imagination d’une langue simplifiée.

Bien que séduisant, ce projet reste illusoire, mais l’auteur pense aussi positivement du projet quand même.

Et l’auteur illustre les idées de Descartes sur ce point en expliquant les raisons.

Ensuite, il fait un résumé du contenu de cette lettre, Descartes visait à introduire une modélisation conçue directement sur la raison pour comprendre les langues existantes, en mentionnant la discussion d’une langue artificielle entièrement. Ensuite, l’auteur cite directement la fin de cette lettre et fait un résumé ainsi qu’une petite analyse.

Même s’il a fait ce projet, il le trouvait difficile à réaliser, et pour Descartes, la solution est de repenser la philosophie de manière à ce que celle-ci se trouve un moyen de localiser ces idées claires et simples. L’auteur aborde également le problème d’usage, et la discussion sur l’usage à l’âge classique, et pour Descartes, la signification confuse des mots crée la nécessité d’usage.

Ici l’auteur indique la divergence entre ceux qui étaient pour l’usage et Descartes. Enfin, l’auteur révèle le but dernière son intérêt à la réflexion sur le langage, pour Descartes, ce qui compte est plutôt la réforme de la philosophie, et fait une analyse brève sur les pensées de ce grand penseur. Troisièmement, nous verrons le chapitre de Vaugelas.

Au début de ce chapitre, l’auteur fait une définition de ce penseur, un observateur plutôt qu’un philosophe ou un théoricien.

Et il justifie son choix en expliquant que Vaugelas représente un courant qui se concentre sur la condition des hommes parlant dans une langue vivante donnée. L’auteur donne des informations biographiques, surtout des expériences importantes qui pourraient influencer Vaugelas.

A cette époque-là, le français n’était pas une langue unie, mais largement diffusée, en plus, l’influence du latin résistait.

Et Vaugelas a eu contact avec les milieux qui avaient une obsession du « bien parler » en fréquentant la Cour. Avec le fondement de l’Académie française pour la rédaction du Dictionnaire, Vaugelas commençait aussi à accumuler de la matière de son propre côté.

Ici l’auteur indique des particularités de sa recherche.

Elle était plus expérimentale et pragmatique, et basée sur des discussions orales.

Après avoir découvert que le travail du dictionnaire n’avançait pas beaucoup, il décidait de publier une partie de ses fiches, intitulée « Remarques sur la langue française ».

L’auteur résume les particularités de sa recherche en dévoilant son intention, c’est plutôt un assemblage de notes éparses, regroupées sans ordre préalable.

Vaugelas a expliqué qu’il ne voulait pas faire pédant, mais faire mieux comprendre le public. Puis l’auteur indique que, même si Vaugelas possédait une attitude ambiguë, mais nous pouvons en déduire une tendance par.... »

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