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Meriwether Lewis et William Clark

Publié le 20/03/2012

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Au début de juin, le groupe arriva en un point où la rivière se scindait. La décision fut prise de ne pas suivre le cours septentrional, baptisé du nom de Marias, inspiré par un neveu de Lewis. L'expédition s'engagea donc le long du bras méridional. Des Mandans, ils avaient appris qu'une série de chutes émaillaient le cours du Missouri. En les apercevant, ils surent donc qu'ils avaient fait le bon choix . Assis sur un rocher, sous la cascade, Lewis jouissait "du magnifique spectacle de ce miracle de la nature qui, depuis la création, avait offert ses richesses au désert sans que le monde civilisé soupçonnât même son existence"....

« les Anglais, qui disposaient déjà de routes éprou­ vées.

L'achat de la Louisiane accrut le besoin d'informations sur les territoires récemment ac­ quis à l'ouest.

C'est le" secrétaire privé de Jeffer­ son, Meriwether Lewis, âgé de vingt-neuf ans, et capitaine d'infanterie, qui fut placé à la tête de l'expédition.

Il est d'ailleurs très probable que Jefferson l'avait choisi comme secrétaire en vue de préparer l'expédition.

Lewis prit avec lui le lieutenant William Clark, sous les ordres duquel il avait servi quelque temps et pour qui il éprouvait un immense respect.

Avec ses trente-trois ans, Clark était le plus âgé de tous les membres de l'ex­ pédition, mais les deux officiers étaient des vété­ rans des premières guerres indiennes.

L'hiver de 1803 à 1804 fut passé dans un camp d'entraînement au nord de la ville de Saint-Louis, d'où l'expédition partirait au printemps de l'an­ née suivante.

Le transfert officiel de la Louisiane aux Etats-Unis eut lieu à Saint-Louis le 10 mars 1804.

Deux mois plus tard, l'expédition se mettait en route, forte de quarante-cinq hommes.

La pre­ mière phase consistait à couvrir les quelque 2 500 kilomètres qui conduisaient aux villages mandans sur le Missouri, déjà visités à plusieurs reprises par des commerçants français et anglais.

Les villa­ ges des Indiens mandans furent atteints au mois d'octobre.

La rigueur soudaine du climat obligea Clark et son équipe à établir leur quartier d'hiver dans les alentours immédiats.

La construction du fort mandan se terminait le 20 novembre, et les hommes allaient y passer l'hiver 1804-1805 .

Ils y reçurent la visite des représentants de la Compa­ gnie du Nord-Ouest et de plusieurs trappeurs français, parmi lesquels Toussaint Charbonneau, un traitant canadien français qui avait épousé une femme de la tribu des Shoshones, ou Serpents, en- Ci-dessus: Meriwether Lewis (en haut) et William Clark (en bas), chefs de la première expédition américaine vers l'océan Pacifique par voie de te rre.

Ci-dessous : Saint-Louis au X/Xe siècle .

C 'est de cette ville t[l{e par­ tit l'expédition de Lewis et Clark.

levée dans sa jeunesse , sur le cours supérieur du Mississippi.

Charbonneau, très au fait des langues indigènes, fut engagé comme interprète.

Avec sa femme, Sacajawea, et son fils âgé de huit semai­ nes , Jean-Baptiste, il accompagna Lewis et Clark lorsqu'ils entamèrent, en avril 1805, la deuxième phase de l'expédition.

Le 12 avril, cinq jours après le départ, ils traversaient le Missouri inférieur.

A partir de là, ils ne sav aient plus rien du cours du fleuve.

Le 25 avril, ils atteignaient la Yellowstone.

Cette rivière ayant été reconnue sur quelques kilo­ mètres par un des membres de l'expédition, la troupe continua à remonter le fleuve.

Un mois plus tard, elle arriva en vue des montagnes Ro­ cheuses couronnées de neige.

Au début de juin, le groupe arriva en un point où la rivière se scindait.

La décision fut prise de ne pas suivre le cours septentrional, baptisé du nom de Marias, inspiré par un neveu de Lewis.

L'expédition s'engagea donc le long du bras méri­ dional.

Des Mandans, ils avaient appris qu'une série de chutes émaillaient le cours du Missouri.

En les apercevant, ils surent donc qu'ils avaient fait le bon choix .

Assis sur un rocher, sous la cas­ cade, Lewis jouissait "du magnifique spectacle de ce miracle de la nature qui, depuis la création, avait offert ses richesses au désert sans que le monde civilisé soupçonnât même son existence".

Il fallut pourtant redoubler d'efforts pour passer, avec bateaux et bagages, les dix kilomètres de ra­ pides que Lewis avait décrits en termes aussi ima­ gés.

L'expédition arriva ensuite dans les territoires des Indiens Shoshones, qui n'hésitèrent pas à lui assurer leur appui.

A la fin du mois de juillet, la troupe atteignait la réunion des trois cours d'eau donnant naissance au Missouri, pour s'engager sur le bras sud-ouest, auquel ils donnèrent le nom. »

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