Louis-JacquesMandé Daguerre

« qu'il obtint des résultats remarquables en 1837 .

Le daguerréotype semblait être un procédé très valable pour rendre les détails et la netteté d'une image.

De plus, il avait ramené le temps d'exposi­ tion à vingt minutes environ.

Au cours des années suivantes, la découverte fut perfectionnée, no­ tamment par l'utilisation d'une couche plus sensi­ ble à la lumière et par l'amélioration des lentilles des appareils photographiques.

La demande d'ap­ pareils photographiques crût considérablement, lorsque le temps d'exposition fut réduit à moins d'une demi-minute.

Cependant, le daguerréotype présentait quelques inconvénients pratiques.

La photographie était une opération très onéreuse, parce qu'il fallait une plaque métallique pour chaque image.

En ou- En haut, à gauche: Daguerréoty­ pie du roi Louis-Philippe, impri­ mée sur papier .

En haut, à droite : Une des pre­ mières photos réussie de Daguer­ re, prise du château des Tuileries, vers 1839.

Ci-dessus: Quelques-unes des pre­ mières daguerréotypies : plaques en cuivre polies et argentées, trai­ tées par de la vapeur d'iode et de brome .

' A droite : Plaque de garantie du daguerréotype, sur laquelle le client est averti de se prémunir contre toute imitation .

tre, les daguerréotypes étaient faits à partir de l'i­ mage directe, de sorte que chaque photo était uni­ que et ne pouvait pas être reproduite plusieurs fois .

De plus, les images étaient représentées com­ me dans un miroir .

Vers 1850, toutes les possibilités qu'offrait la dé­ couverte de Daguerre furent épuisées.

Il ne sem­ blait plus possible de trouver une application plus pratique.

Le daguerréotype fut peu à peu sup­ planté par une nouvelle méthode de photogra­ phie, inventée par l'Anglais William Henry Fox Talbot.

Sa méthode consiste à obtenir des repro­ ductions positives à partir d'images négatives.. »