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Les Égyptiens inventent notre calendrier

Publié le 11/01/2015

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zon, après soixante-dix jours d'occultation, cet événement marque le premier jour du mois de thôt et le commen-cement de l'année. L'année égyptienne est divi-sée en trois saisons, compor-tant quatre mois de trente jours chacun. Ces saisons, ou tétraménies, sont nommées akhet (l'inondation), pert (la sortie ou la germination) et shemou (la chaleur ou la sécheresse). A partir de la Basse Époque, les mois qui les composent sont eux aussi baptisés. Donc, pour dési¬gner un jour de naissance, on dira : "L'enfant est né la cin-quième année du règne de Ramsès Il, au mois de pachons de shemou (le pre-mier mois de la chaleur), le deuxième jour". Chacun des douze mois est divisé en trois décans de dix jours. A ces trois cent soixan-te jours viennent s'ajouter, en fin de cycle, cinq jours dits "épagomènes", dates anni¬versaires des dieux Osiris, Horus et Seth, des déesses Isis et Nephthys. Au pays des pharaons, le temps se décompose en années, en saisons, en mois, en jours. Ces divisions semblent tout à fait naturelles. Mais les Égyptiens sont pro-bablement le premier peuple à avoir inventé et mis en place un calendrier solaire ra-tionnel. Très légère-ment amélioré par les Romains, il est à la base du calendrier julien, encore utilisé de nos jours.

« LE CLERGÉ EN PANNE DE CALENDRIER Les fluctuations de l'année vague posent de grands problèmes au clergé égyptien.

Les prêtres ne peuvent raisonnablement pas tenir compte du calendrier civil pour fixer les cérémonies religieuses en relation avec un phénomène naturel -comme la crue, les semailles ou les moissons.

Il semble que le clergé se fiait à un calendrier mi-lunaire, mi-solaire, où ~ s'intercalait un treizième mois venant compléter une année lunaire de seulement 354 jours .

Ce principe est très proche du calendrier liturgique juif encore en usage de nos jours.. »

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