Jan Adriaensz Leeghwater
Publié le 15/03/2012
Extrait du document
Vingt-six moulins à eau, disposés à intervalles réguliers, devaient permettre la construction d'une digue de ceinture, de 40 km de long. Ce travail fut terminé quelque temps seulement après l'expiration dû délai fixé. Cependant, moins d'un mois plus tard, la majeure partie de la digue fut détruite par une terrible tempête.
Leeghwater fit également preuve de son ingéniosité et de son esprit créateur exceptionnel dans un autre domaine. La démonstration qu'il fit en 1605, devant un très large public, dont certains membres de la maison royale des Pays-Bas, en est un exemple frappant. Il resta trois quarts d'heure sous l'eau dans une cloche de plongée, invention qu'il fit breveter.
«
Architecture
A gauche: Le plan de Leeghwater
pour l'assèchement du lac de
Haarlem.
A l'époque, les moulins
à eau n'étaient pas en mesure de
surmonter les grandes différences
des niveaux de l'eau.
On dut
attendre la découverte de la
machine à vapeur, pour assécher
la région, opération qui fut termi-
née en 1851.
n'eût reçu l'autorisation.
Le contrat stipulait que
la digue de ceinture devait être terminée pour le
1er novembre 1609.
Vingt-six moulins à eau, disposés à intervalles
réguliers, devaient permettre la construction
d'une digue de ceinture, de 40 km de long.
Ce tra-
vail fut terminé quelque temps seulement après
l'expiration dû délai fixé.
Cependant, moins d'un
mois plus tard, la majeure partie de la digue fut
détruite par une terrible tempête.
Les travaux
permit à Frédéric-Henri de s'emparer de Bois-le-
Duc, qui était, à l'époque, aux mains des Espa-
gnols.
On considérait que cette ville-forte était
imprenable en raison des marécages qui l'entou-
raient.
Leeghwater dévia deux rivières et fit fonc-
tionner des moulins à eau.
Quatre mois plus tard,
la ville était conquise.
Mais Leeghwater n'a jamais pu réaliser son plus
grand idéal: l'assèchement du lac de Haarlem, qui
s'étendait continuellement.
Ci-dessus: Un moulin à eau, ce
modèle est un moulin à bascule
ou moulin à boisseau.
La caisse
(le toit et les ailes) pivote sur un
boisseau creux, traversé par un
pivot central qui, entraîné au
sommet par l'axe des ailes mues
par le vent, dans sa partie infé-
rieure, actionne l'axe de la roue à
auges.
furent immédiatement repris et, trois ans plus
tard, le polder du Beemster était prêt à être défri-
ché.
Les marchands, qui avaient fourni l'argent néces-
saire, revendiquèrent l'honneur de cette réussite
dans le domaine de l'hydraulique.
D'après une anecdote, Leeghwater, qui était d'o-
rigine modeste, dut servir à table pour voir au
moins le banquet destiné à fêter le succès de l'en-
treprise.
En très peu de temps, les bénéfices rap-
portés par les nouvelles récoltes dans les polders
couvrirent largement les frais engagés pour les
travaux.
Leeghwater fit également preuve de son ingéniosi-
té et de son esprit créateur exceptionnel dans un
autre domaine.
La démonstration qu'il fit en
1605, devant un très large public, dont certains
membres de la maison royale des Pays-Bas, en est
un exemple frappant.
Il resta trois quarts d'heure
sous l'eau dans une cloche de plongée, invention
qu'il fit breveter.
Durant toute sa vie, Leeghwater s'occupa de tra-
vaux hydrauliques.
On le demandait partout pour
ses compétences.
Il dirigea l'assèchement de dizaines de lacs et de
terrains marécageux dans différents pays.
Il assé-
cha ainsi les marais de la région de Bordeaux à la
demande des Français.
En Allemagne, on le sollicita également pour de
tels travaux.
C'est ainsi que en 1629, Leeghwater
Il écrivit un livre, à ce propos, intitulé
Haarlem-
mermeerboeck.
D'après ses estimations, il aurait fallu cent
soixante moulins à eau au moins pour effectuer
les travaux mais même ses successeurs immédiats
en hydraulique trouvèrent cette entreprise trop
difficile.
Ce n'est qu'au XIXe siècle que l'assèchement du
lac de Haarlem fut possible, grâce aux nouveaux
développements techniques et à la découverte des
pompes d'épuisement à vapeur.
35
recu l'autorisation.
Le contrat stipulait que
la digue de ceinture devait etre terminee pour le ler novembre 1609.
Vingt-six moulins a eau, disposes a intervalles
reguliers, devaientpermettre la
construction
d'une digue de ceinture, de 40 km de long.
Ce tra-
vail fut termine quelque temps seulement apres
l'expiration d6 delai fixe.
Cependant, moins d'un
mois plus tard, la majeure partie de la digue fut
detruite par une terrible tempete.
Les travaux
furent immediatement repris et, trois ans plus
tard, le polder du Beemster etait prat a etre defri-
che.
Les marchands, qui avaient fourni l'argent neces-
sake, revendiquerent l'honneur de cette reussite
dans le domaine de l'hydraulique.
D'apres une anecdote, Leeghwater, qui etait d'o-
rigine modeste, dut servir a table pour voir au
moins le banquet destine a feter le succes de l'en-
treprise.
En tres peu de temps, les benefices rap-
pones par les nouvelles recoltes dans les polders
couvrirent largement les frais engages pour les
travaux.
Leeghwater fit egalement preuve de son ingeniosi-
te et de son esprit createur exceptionnel dans un
autre domaine.
La demonstration qu'il fit en
1605, devant un tres large public, dont certains
membres de la maison royale des Pays-Bas, en est
un exemple frappant.
Il resta trois quarts d'heure
sous l'eau dans une cloche de plongee, invention
qu'il fit breveter.
Durant toute sa vie, Leeghwater s'occupa de tra-
vaux hydrauliques.
On le demandait partout pour
ses competences.
Il dirigea l'assechement de dizaines de Lacs et de
terrains marecageux dans differents pays.
II asse-
cha ainsi les marais de la region de Bordeaux a la
demande des Francais.
En Allemagne, on le sollicita egalement pour de
tels travaux.
C'est ainsi que en 1629, Leeghwater Architecture
A gauche: Le plan de Leeghwater
pour l'assechement du lac de Haarlem.
A l'epoque, les moulins
a eau n'etaient pas en mesure de
surmonter les grandes differences
des niveaux de l'eau.
On dut
attendre la
decouverte de la
machine a vapeur, pour assecher
la region, operation qui fut termi-
nee en 1851.
permit a Frederic-Henri de s'emparer de Bois-le-
Duc, qui etait, a l'epoque, aux mains des Espa-
gnols.
On considerait que cette ville-forte etait imprenable en raison des marecages qui l'entou-
raient.
Leeghwater devia deux rivieres et fit fonc-
tionner des moulins a eau.
Quatre mois plus tard,
la ville etait conquise.
Mais Leeghwater n'a jamais pu realiser son plus
grand ideal: l'assechement du lac de Haarlem, qui
s'etendait continuellement.
Ci-dessus: Un moulin a eau, ce
modele est un moulin a bascule
ou moulin a boisseau.
La caisse
(le toil et les ailes) pivote sur un
boisseau creux, traverse par un
pivot central qui, entraine au
sommet par l'axe des ailes mues
par le vent, dans sa partie infe-
rieure, actionne l'axe de la roue a
auges.
Il ecrivit un Iivre, a ce propos, intitule Haarlem-
mermeerboeck.
D'apres ses estimations, itaurait fallu
cent
soixante moulins a eau au moins pour effectuer
les travaux mais meme ses successeurs immediats
en hydraulique trouverent cette entreprise trop
difficile.
Ce n'est qu'au XIXe siecle que l'assechement du
lac de Haarlem fut possible, grace aux nouveaux
developpements techniques et a la decouverte des pompes d'epuisement a vapeur.
35.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Jan Fyt, la Chasse au cerf
- MANUSCRIT TROUVÉ À SARAGOSSE Jan Potocki (résumé)
- BIBLE DES PAUVRES (La) de Jan Kasprowicz (résumé & analyse)
- THRÈNES SUR LA MORT DE SA FILLE de Jan Kochanowski (résumé et analyse)
- RÉCITS DE MALA STRANA Jan Neruda. Résumé et analyse